Sa présence parmi les preneurs d'otages du site gazier d'In Amenas n'est pas conformée, mais RFI avait évoqué le cas de Gilles Le Guen en décembre 2012.
Jean-Yves Le Drian n'a pas confirmé la présence de ce djihadiste français, "le Guen en plus" a-t-il ajouté sur le plateau de La Voix Est Libre, et dont on a retrouvé le passeport sur le site minier d'In Amenas.
Cet ancien officier de la marine marchande d'origine bretonne se faisait appeler Abdel Jelil lorsque RFI l'a rencontré en décembre 2012 lors d'un reportage à Tombouctou.
Agé d'une soixantaine d'année, "Gilles Le Guen s'est converti à l'islam en 1985, et a multiplié les séjours en Mauritanie, puis au Maroc, avant de s'installer en 2011 à Tombouctou avec sa femme et ses cinq enfants. L'homme se décrit comme un marginal, rejetant l'impérialisme et la société de consommation". peut-on lire dans le reportage.
Selon RFI, il s'est fait remarqué dans une vidéo postée sur internet dans laquelle, armé d"un fusil d'assaut, il met en garde la France contre une intervention au Mali.