La plainte de la famille d'un homme décédé quelques heures après avoir été maîtrisé par un tir de pistolet à impulsion électrique Taser à Crozon (29), en avril 2013, a été classée sans suite, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Quimper.
"L'enquête n'a pas démontré qu'il y avait un lien entre le décès et l'utilisation de l'arme", a déclaré à l'AFP le procureur de la République Eric Tufféry.Le 4 avril 2013, les gendarmes étaient intervenus à Crozon où un homme de 45 ans s'était retranché, armé d'un couteau, dans le domicile de son ex-épouse, retenant celle-ci et leurs enfants et menaçant de mettre fin à ses jours.
Après négociations, la famille avait pu quitter les lieux, mais les gendarmes avaient fait usage du Taser pour maîtriser l'homme, "qui tenait des propos menaçants pour lui-même".
Pris en charge par les pompiers, il avait fait un arrêt cardiaque avant de décéder dans la nuit au centre hospitalier de Brest.
En France, le Taser avait déjà été mis en cause dans la mort d'un Malien en novembre 2010 à Colombes (Hauts-de-Seine). La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles avait confirmé en février 2013 un non-lieu dans ce dossier.