Le ministre de la Défense était à Bruz pour l'inauguration d'un centre dédié à la cyber-défense, l'un des axes forts du livre blanc des armées. Le centre de la DGA, va accueillir 250 nouveaux ingénieurs d'ici 2017, et former un "centre d'excellence".
Il ne le dira jamais assez, et encore moins en ses terres bretonnes, la défense de nos réseaux et la maîtrise du renseignement est l'enjeu des armées de demain. Pour Jean-Yves le Drian, la cyber-défense est "la quatrième armée" (avec terre, air, mer).
"Nous avons décidé de mobiliser un milliard d'euros sur la période 2014-2019", a annoncé M. Le Drian, ajoutant que cela "se traduit par le recrutement de chercheurs et d'ingénieurs de haut niveau, 400 au total, dont une partie est déjà réalisée".
Et c'est à Bruz, au centre d'Electronique de l'Armement, que s'installe le cœur de la recherche militaire française contre les cyber attaques. Des attaques qui ne cessent d’augmenter, elles sont multipliées par 2 chaque année, les sites internet des ministères étant régulièrement pris pour cible. Les grandes entreprises des secteurs stratégiques sont également à protéger.
#cyberdefense enjeu stratégique. Jean Yves Le Drian sur le site de la DGA à Bruz #Defense pic.twitter.com/DQoNFkkbq4
— Anthony Masteau (@Masteau) October 6, 2014
Historiquement, la Bretagne est déjà en pointe sur ces questions de sécurité informatique. Par ses infrastructures militaires d’abord : DGA, Ecole des Transmissions, Ecole de St Cyr Coëtquidan ou encore Ecole Navale. Mais aussi par ses entreprises privées : la sécurité informatique emploierait 50.000 personnes dans la région.