Selon un rapport de l'Unef, le coût de la vie étudiante a augmenté de 2,09% pour cette rentrée. Les loyers et les transports grimpent alors que les APL diminuent. Comment se situent Rennes et Brest qui figurent dans l'étude du syndicat étudiant ?
Comme chaque année, l'Unef publie son rapport sur le coût de la vie étudiante. Et sans surprise, l'enquête du syndicat étudiant révèle une augmentation du coût de la vie de 2,09% pour cette rentrée 2017, soit près du triple de l’inflation générale.
Les augmentations des prix des loyers et des transports en commun seraient les principaux facteurs de cette hausse du coût de la vie. Les étudiants devront débourser davantage à la fois pour se loger et pour se déplacer à Paris, Evry, Lyon, Strasbourg, Nancy, Clermont-Ferrand, Angers, Mulhouse, Nîmes, Rennes et Rouen.
Transports en commun trop chers à Rennes
Selon l'enquête de l'Unef, Rennes se situe parmi les quatres villes, hors région parisienne, à avoir des transports en commun revenant à plus de 300 € l'an pour les étudiants, 321 € exactement soit 1,26% de plus que l'abonnement 2016-2017 qui était de 317 €.
Dans la capitale bretonne, les loyers n'auraient que peu augmenté : 401 € en moyenne contre 397 € en 2016, soit 1% de hausse.
Le logement reste le poste de dépenses le plus conséquent du budget étudiant : 456 € par mois en moyenne au niveau national soit 53% des dépenses.
Forte hausse des loyers à Brest
Les loyers étudiants à Brest connaissent une hausse importante de 5,18%, passant de 318 € en 2016 à 334 € pour cette rentrée 2017, selon les relevés de l'Unef. Un montant bien en-dessous des 412 € de la moyenne des villes en région.
Quant au prix de l'abonnement étudiant pour les transports en commun dans la cité du Ponant, il n'évolue pas par rapport à 2016 : 200 € pour les boursiers et 250 € pour les non boursiers.
Des mesures réclamées pour les étudiants
L'Unef dénonce le fait que cette hausse du coût de la vie va "accentuer la précarité et la sélection sociale déjà présentes dans l’enseignement supérieur". Le syndicat demande au gouvernement de renoncer à la baisse de cinq euros par mois à partir d'octobre de l'APL (Aide personnalisée au logement). L'Unef réclame également une exonération de la taxe d'habitation pour les étudiants, la mise en place de "demi-tarifs" dans les transports publics, et un effort sur les bourses. Elle exige enfin l'encadrement des loyers dans toutes les villes universitaires.