Vitré: les infirmiers-anesthésistes demandent une juste reconnaissance de leurs diplômes

Avec un diplôme Bac +5  les infirmiers-anesthésistes touchent un salaire de 500 à 600 euros inférieur à celui d'autres professions médicales de même niveau. Ils demandent l'équité à l'Agence Régionale de Santé.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils sont douze au Centre Hospitalier de Vitré. Cinq ont été assignés à un service minimum et les sept autres affichent leur revendication à l'entrée de l'hôpital. Mais ils le clament haut et fort : "ici nous sommes tous en grève, à 100%"

L'ARS accusée de déni de démocratie

C'est un mouvement national lancé depuis jeudi dernier par l'intersyndicale - SNIA, CGT, FO (branche santé fonction publique)-. D'après eux environ 90%  des 9000 infirmiers-anesthésistes diplômés en France sont en grève. Mais l'Agence Régionale de Santé veut enterrer le mouvement alors, selon l'intersyndicale, elle refuse de compter les grévistes et de transmettre les chiffres.

"A diplôme égal salaire égal"


Les infirmiers-anesthésites (les IA dans leur jargon) à l'instar d'autres professions para-médicales comme les psychologues ou sage-femmes, suivent des études jusqu'au niveau BAC+5 pour obtenir un "master2". Actuellement avec vingt ans d'expérience le salaire net atteint 2300 euros, c'est 500 à 600 euros de moins que les professions de même niveau dans la fonctions publique.
interview de Christophe Corseul (FO) infirmier-Anesthésiste au CH de Vitré






Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité