Grâce à l'initiative de leur professeur de maths, des élèves de 4e et de 3e ont réalisé une vidéo dans laquelle ils réussissent à résoudre un meurtre grâce aux sciences.
Silence, ça calcule ! Gilles Gourio, professeur de mathématiques dans un collège d'Avoine en Indre-et-Loire a lancé avec des élèves de 4eme et de 3eme, une série policière. Intitulée « L'Affaire Nicolas Falmel », la série compte 10 épisodes, dont 6 sont déjà en ligne sur la chaîne Youtube du groupe, Scienticfiz. Les jeunes acteurs ont dû résoudre un meurtre avec leurs connaissances en physique et mathématiques. Ils ont par exemple utilisé leur cours en cryptologie de l'an dernier pour résoudre un message codé.
Le but était de rendre les sciences plus attractives et de les aborder d'une manière plus originale que les classiques exercices au tableau. Mission réussie. Aurélie, une élève de 3e, était ravie de participer à ce projet : « Avant les maths c'était pas trop ça... Mais en participant à la série ça m'a fait découvrir qu'on en avait besoin dans la vraie vie. Ca m'intéresse plus maintenant".
Ce projet leur a aussi permis de développer d'autres compétences comme l'aisance à l'oral, ce qui a bien aidé les élèves lors de présentations ou même pendant l'oral du brevet pour certains. Mais aussi la concentration. « C'est souvent difficile pour des élèves de rester concentré et impliqué dans des projets de plusieurs jours, semaines ou mois. Cette série leur a appris à travailler sur le long terme », note leur professeur.
La participation à ce projet a aussi permis aux élèves de découvrir de nouvelles professions. Ainsi, Anna, une élève 3e a ajouté « médecin légiste » à la liste des métiers qu'elle envisage. Son rôle dans la série ? Le médecin légiste lui-même, évidemment ! Quant à Aurélie, c'est vers la police scientifique ou les analyses médicales qu'elle souhaite désormais se tourner. Morgane, la commissaire dans la série, a précisé son projet. Elle voulait s'orienter dans le domaine de l'audio-visuel et a maintenant une idée plus précise des métiers sur lesquels elle peut se pencher. « Peut-être bien metteur en scène ».