Exaspérés, ils dénoncent la pénurie de médecins et la charge de travail. Selon les médecins urgentistes de Dreux, les Urgences deviennent un sas de la détresse humaine et sociale. La grève devrait se poursuivre jusqu’au 30 août.
Les équipes des urgences du Centre Hospitalier de Dreux travaillent à flux tendu. Chaque jour, environ 150 patients soit une hausse de 8% par rapport à l’an dernier. C’est ce chiffre qui a mis le feu aux poudres.
Actuellement, une douzaine de médecins officient alors qu’ils devraient être une vingtaine. Le départ de plusieurs praticiens à temps plein ces dernières années n'a fait qu’accroître le manque de personnel.
Dreux n’est pas le seul hôpital dans ce cas. C’est même le reflet d’une situation nationale. Un rapport, remis le 22 juillet à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, suggère des pistes pour garantir une prise en charge rapide et adaptée aux Urgences. Revaloriser le métier d'urgentiste et inciter les médecins libéraux à recevoir des patients à l'improviste font partie des propositions.
Les médecins urgentistes de Dreux demandent le recrutement rapide de praticiens même s’ils n’y croient pas vraiment.
La grève devrait se poursuivre jusqu’au 30 août.