La loi sur l'eau favorise la libre circulation des poissons et des sédiments dans les cours d'eau. Dans le Loir-et-Cher, l'avenir du barrage hydroélectrique du Boutet situé à Châtres-sur-Cher dépend de l'application de cette loi. L'équipement exige une mise aux normes très coûteuse.
A Châtres-sur-Cher, l'avenir du barrage hydroélectrique du Boutet est suspendu à l'application de la loi sur l'eau de 2006. Une loi qui impose de favoriser la continuité écologique, c'est-à-dire la libre circulation des poissons et des sédiments dans les cours d'eau est encore compliquée à appliquer.
Cela fait 40 ans que cette centrale alimente 8.000 personnes en hydrolélectricité. Cet équipement techniquement en bon état exige une mise aux normes onéreuse.
L'avenir du barrage dépend en partie de l'Agence de l'eau. C'est elle qui jugera la pertinence d'installer une passe à poisson ou de détruire l'ouvrage. Dans ce cas, la protection de la biodiversité s'oppose à l'énergie renouvelable.
Le destin de la centrale hydroélectique du Boutet devrait s'éclaircir rapidement. Une réunion entre les parties est prévue à la fin du mois.
Qui va prendre en charge le coût des travaux? A l'heure de la "transition énergétique" que doit on privilégier : les poissons où les énergies vertes?