En présence des collectivités, d'associations, de représentants agricoles et industriels, le plan d'action du bassin Loire-Bretagne pour les six années à venir a été adopté mercredi pour améliorer la qualité des eaux mais des doutes subsistes quant à sa faisabilité.
Le bassin Loire-Bretagne couvre plus du quart du territoire français. Aujourd'hui, seulement 26% seulement des eaux sont en bon état principalement à cause des nitrates et des pesticides employés par l'agriculture.
Le nouveau shéma d'aménagement (Sdage) adopté le 4 novembre par le comité de Bassin Loire-Bretagne vise à réduire les pollutions dans les milieux aquatiques pour atteindre 61% des eaux en bon état d'ici 2021. Un objectif que le président du Comité Bassin Joël Pélicot estime réalisable. Mais que les représentants des agriculteurs n'ont pas validé estimant que le cadre du SDAJ (2016-2021) était trop contraignant.