Y-a-t-il une histoire d'amour interdite à la centrale de Clairvaux ? Le tribunal correctionnel de Troyes dans l'Aube juge un dossier inhabituel ce mercredi 25 janvier. La liaison entre un détenu et une psychologue de la prison centrale de Clairvaux.
C’est une histoire peu banale qui est jugée cet après-midi mercredi 25 janvier au tribunal Correctionnel de Troyes, celle d’une histoire d’amour contrariée par la justice.
D’un côté un homme qui purge une peine de prison de 15 ans à la prison centrale de Clairvaux, de l’autre côté, une femme, une fonctionnaire, sa psychologue.
Au printemps 2015, ils tombent amoureux lors d’un rendez-vous. L’idylle se poursuit, et en octobre 2016, la psychologue donne naissance à un petit garçon.
Pour l’avocat du couple, l’histoire d’amour ne plait pas à l’administration pénitentiaire. Les droits des détenus auraient été bafoués, et les demandes de visite conjugale ont toutes été refusées. Mais pour le Procureur qui défend les intérêts de l’administration pénitentiaire les choses sont différentes, le couple aurait été trop loin. Ils se seraient échangé des objets.
Le détenu est poursuivi pour recel et corruption, et, la psychologue pour corruption. Ils encourent chacun jusqu’à 10 ans d'emprisonnement et 1 million d’euros d’amende.