VOTE : Qui sont les sportifs de l'année 2016 ?

Nous vous invitons à élire l’athlète Homme & Femme de l’année, ainsi que l’Equipe de l’année. Ainsi, courant janvier nous pourrons vous annoncer les noms de vos sportifs préférés ! Mais avant, voyez ici qui sont ces sportifs et équipes régionales. VOTEZ ici.

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Sportif féminine de l'année

Amel Bouderra (basket)
Élue meilleure joueuse de la Ligue Féminine en 2015/2016, la basketteuse a largement contribué au superbe parcours des Flammes Carolo, 4èmes de la saison régulière et 1/2 finalistes du championnat pour la première fois de leur histoire. Dans la foulée, la meneuse a connu sa première sélection en équipe de France puis été appelée à la dernière minute pour disputer les Jeux Olympiques en remplacement de Céline Dumerc, blessée. 4ème avec les Bleues au Brésil, Amel Bouderra compte désormais 10 sélections. Et pour sa 10ème saison dans les Ardennes, elle est repartie sur de bonnes bases. Leader au classement des passes décisives, la Carolo sera encore l'un des atouts majeurs de son équipe, engagée sur tous les fronts (championnat, Coupe de France, Coupe d'Europe).
Endéné Miyem (basket)
La basketteuse originaire de Reims s’affirme comme l’une des cadres de l’équipe de France, avec laquelle elle a fini 4ème des Jeux Olympiques au Brésil, quatre ans après la médaille d’argent des «Braqueuses» à Londres. Parallèlement, «Endy» Miyem, 28 ans, engrange de l’expérience à l’international puisqu’après avoir découvert la Russie avec Koursk, elle évolue désormais en Italie dans le club de Schio.Elise Bussaglia (football)
Pas de titre mais encore une belle année pour la footballeuse native de Sedan. Avec son club de Wolfsbourg, elle a terminé 2ème du championnat allemand et perdu la finale de la Ligue des Champions aux tirs aux buts devant l’Olympique Lyonnais. Avec l’équipe de France, Elise a échoué en quarts de finale du tournoi olympique devant le Canada. A 31 ans, la milieu de terrain aux 166 sélections espère enfin conquérir une médaille avec les Bleues l’été prochain lors de l’Euro aux Pays-Bas.
Gaëtane Thiney (football)
L’année a mieux fini qu’elle n’avait commencé pour l’attaquante auboise de 31 ans. Ecartée de l’équipe de France depuis la Coupe du Monde 2015, Gaëtane a du attendre l’arrivée du nouveau sélectionneur Olivier Echouafni cet automne pour être rappelée chez les Bleues. La joueuse de Juvisy, qui compte tout de même 131 sélections, a donc soif de revanche et devrait tout donner pour faire partie de l’aventure de l’Euro 2017. En pensant aussi à la Coupe du Monde 2019 qui se déroulera en France…
Pauline Ferrand-Prévot (cyclisme)
Année compliquée pour la cycliste rémoise. Après avoir conquis trois titres mondiaux dans trois disciplines différentes (sur route en 2014, en cyclo-cross et VTT en 2015), «PFP» a sombré en 2016, victime de blessures notamment une sciatique. Elle a tout de même défendu ses chances aux Jeux Olympiques de Rio mais sans succès (26ème sur route et abandon en VTT). A tel point qu’elle déclare à l’issue des JO que «le vélo est devenu (son) pire cauchemar». Depuis, la compagne du vététiste Julien Absalon a changé d’équipe et se laisse le temps de revenir au plus haut niveau. A 24 ans, elle a encore le temps…
Mélanie Clément (judo)
La judokate auboise licenciée à Marnaval-St-Dizier a brillamment conservé son titre national des -48 kilos en novembre à Montbéliard. Professeur des écoles stagiaire à Tinqueux (Marne), celle qui s’entraîne à l’Insep compte maintenant disputer les tournois majeurs avec l’équipe de France. Elle a été retenue pour le Grand Slam à Paris en février.
Céline Gerny (équitation handisport)
La cavalière de Rethel a vécu pour la deuxième fois le rêve olympique cet été en s’envolant pour le Brésil, huit ans après avoir disputé les JO de Pékin. Avec sa monture Flint, elle prend la 6ème place au classement général individuel grade 1b et 10ème avec la France au classement général des nations. A 34 ans, Céline Gerny, victime à 18 ans d’un accident de cheval qui l’a rendue paraplégique, a l’intention de poursuivre les compétitions.
Anne-Sophie Da Costa (boxe)
Encore une année faste pour la boxeuse rémoise qui a défendu à deux reprises sa ceinture de championne du monde WBF des mi-mouche. Victorieuse de l’Uruguayenne Soledad Macedo en mai à Tinqueux (Marne), Anne-Sophie Da Costa, 34 ans, a battu la Tanzanienne Fatuma Yazidu en novembre à Saint-Dizier. Elle devrait remonter sur le ring devant son public à Reims en mars pour tenter de conserver à nouveau son titre.
Anouchka Martin (natation)
La nageuse originaire de Saint-Dizier de 23 ans n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio mais continue d’engranger de l’expérience au sein du Cercle des nageurs de Marseille, son club depuis 2014. La Haut-Marnaise a terminé au pied du podium sur 50m et 100m nage libre lors des derniers championnats de France en petit bassin en novembre à Angers.
Véronique Pierron (short-track)
Alors que se profilent les Jeux Olympiques 2018 qui auront lieu à PyeongChang en Corée du Sud, Véronique Pierron reste à 27 ans la chef de file de l’équipe de France. Déjà fort de deux participations aux JO (à Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014). L’Ardennaise licenciée à Reims a conquis cette année une médaille de bronze lors des championnats d’Europe disputés en janvier à Sotchi en Russie.

Sportif masculin de l'année

Aïssa Mandi (football)
Le défenseur international algérien de 25 ans aura vite digéré la relégation du Stade de Reims en Ligue2. S'il aurait certainement voulu quitter son club de toujours sur une meilleure note, le natif de Châlons-en-Champagne a donné un nouvel élan à sa carrière en rejoignant durant l’été le Bétis Séville. Titulaire au sein de l’équipe espagnole, Mandi a inscrit son premier but en Liga le 18 novembre contre Las Palmas. Avec la sélection algérienne, il s'apprête à disputer en janvier la Coupe d'Afrique des Nations au Gabon.
Benjamin Nivet (football)
L'année 2016 n'est peut être pas la meilleure dans la déjà très longue carrière de Benjamin Nivet. Le milieu de terrain a en effet vécu la traumatisante saison de l'Estac en Ligue 1, conclue à la dernière place avec seulement 18 points. Mais le capitaine troyen a vite rebondi en même temps que son équipe à l'étage inférieur. Titulaire indiscutable, il reste un élément essentiel de la formation désormais dirigée par Jean-Louis Garcia. Avec à son actif près de 600 matches en L1 et L2, Nivet s'apprête à souffler ses 40 bougies le 2 janvier en étant toujours en activité : un cas suffisamment rare pour être souligné.
Djibril Sidibé (football)
Cette année, Djibril Sidibé est entré dans une nouvelle dimension. Le footballeur natif de Troyes a en effet connu ses premières sélections en équipe de France A. Présélectionné pour l’Euro, il n’a finalement pas fait partie de la liste des 23 joueurs pour la compétition disputée en France. C’est le 1er septembre lors du match amical en Italie que le défenseur latéral a fait ses premiers pas chez les Bleus. Il a ensuite disputé toutes les rencontres de l’équipe de France et compte désormais 6 sélections. 2016 est aussi l’année du changement pour l’ancien de l’Estac qui, après 4 saisons à Lille, a rejoint Monaco où il joue les premiers rôles en Ligue 1 et Ligue des Champions. A seulement 24 ans, l’avenir lui appartient.
Mahiedine Mekhissi (athlétisme)
3ème du 3000m steeple, l'athlète rémois a décroché à Rio sa troisième médaille olympique (après l'argent à Pékin en 2008 et à Londres en 2012). Une performance exceptionnelle qui lui permet de rejoindre Alain Mimoun, lui aussi médaillé dans trois olympiades différentes (1948,1952 et 1956). S'il n'a franchi la ligne d'arrivée qu'en quatrième position, Mekhissi a profité du déclassement du Kenyan Ezekiel Kemboi, coupable d'avoir posé un pied en dehors de la piste, pour monter une nouvelle fois sur le podium. Après une année 2015 marquée par plusieurs blessures, Mekhissi, 31 ans, s'est accroché pour revenir au plus haut niveau. Cette année 2016 a aussi été marquée par son départ de son club de l'Efsra Reims pour Sotteville-lès-Rouen. Si son image de marque reste controversée, son palmarès lui ne cesse de s’enrichir.
Yohann Diniz (athlétisme)
L’image a fait le tour du monde. Le 19 août à Rio, Yohann Diniz termine son 50 km olympique dans un état de fatigue extrême. Après avoir pourtant dominé le début de l’épreuve, le marcheur rémois est victime de problèmes gastriques. Il s’arrête quelques instants, repart puis chute. Dans un état semi-conscient, il parvient à franchir la ligne d’arrivée et se classe finalement 8ème. Un nouvel échec aux JO après son abandon à Pékin en 2008 et sa disqualification à Londres en 2012. Mais s’il marche toujours après une médaille olympique, Diniz a montré qu’il disposait d’une force de caractère hors du commun. Le recordmen du monde du 50 km sur route et sur piste, 39 ans le 1er janvier, ne compte pas s’arrêter là et prépare désormais les championnats du monde qui auront lieu à Londres l’été prochain.
Vincent Luis (triathlon)
Le Rémois d’adoption n’a pas atteint son objectif olympique. 11ème à Londres pour sa première participation aux JO, Vincent Luis a cette-fois terminé 7ème à Rio et a donc échoué dans sa quête de médaille. Dans le groupe de tête après les épreuves de natation et de cyclisme, il n’a pas pu résister aux frères Brownlee sur la partie course à pied. La déception digérée, il a annoncé son intention de poursuivre la compétition. On pourrait donc le revoir à Tokyo en 2020. D’ici là, le spécialiste numéro un du triathlon en France, âgé de 27 ans, va varier les plaisirs, notamment l’hiver sur les cross. Une discipline dans laquelle il a obtenu une médaille d’argent aux championnats de France en 2016.
Axel Clerget (judo)
Certes, en n’étant pas retenu pour disputer les Jeux Olympiques à Rio, le judoka haut-marnais n’a pas réussi son pari. Mais le natif de Saint-Dizier, licencié à Sucy-en-Brie, y aura cru jusqu’au bout. Vainqueur de son premier Grand Prix à Almaty au Kazakhstan en mai, Axel Clerget n’a finalement pas pu devancer son rival Alexandre Iddir dans la hiérarchie française des -90 kilos. Un coup dur après une première non-sélection à Londres quatre ans plus tôt. Mais le Bragard a de la ressource. A 29 ans, le temps est compté mais il espère toujours briller sur la scène internationale. Sa deuxième place en Grand Chelem à Abu Dhabi puis Tokyo cet automne est un résultat très encourageant avant le Grand Slam à Paris en février prochain.
Lucas Dubau (cyclisme)
L’année 2016 a bien commencé pour le Marnais de 20 ans avec une médaille de bronze chez les espoirs aux championnats de France de cyclo-cross à Besançon derrière Clément Russo et Victor Koretzky. Désormais licencié au Club Sportif de Dammarie-les-Lys tout comme son frère Joshua, le Bezannais fréquente toujours les premières places de la catégorie, en témoigne sa 2ème place au classement général de la Coupe de France de cyclo-cross, juste devant Joshua. Il fera donc partie des favoris pour le titre national le 7 janvier à Lanarvily (Finistère). On devrait aussi le voir sur la route en 2017, toujours avec les conseils de son père Ludovic, ancien champion de France de VTT, une discipline dans laquelle les jumeaux ont aussi l’habitude de s’illustrer l’été venu (Joshua a fini 4ème aux derniers championnats de France en espoirs).
Kévin Bouly (haltérophilie)
Voir Kévin Bouly disputer les Jeux Olympiques de Rio n'était pas gagné d'avance. Le Haut-Marnais licencié à Reims doit sa sélection pour Rio à sa performance lors des championnats de France en juin à Clermont L'Hérault, au cours desquels il a remporté le titre national des -105 kilos. Il a ainsi bénéficié du quota récupéré par l'équipe de France suite aux affaires de dopage touchant la Russie. Au Brésil, Kévin Bouly était engagé dans la catégorie inférieure, en – 94 kg, ce qui l'a d'ailleurs obligé à perdre du poids. Au final, il s'est classé 12ème tout en battant son record personnel au total cumulé (345 kilos, soit 155 kg à l'arraché et 190 kg à l'épaulé-jeté). Une belle récompense pour ce sportif de 35 ans qui a débuté l'haltérophilie sur le tard et qui bénéficie d'un contrat d'athlète de haut niveau à la SNCF qui lui permet d'aménager ses horaires de travail.
Etienne Hubert (canoë-kayak)
Le kayakiste de Sedan a réalisé son rêve en disputant ses premiers JO, quatre ans après avoir raté la sélection pour Londres. C'est lors des sélections nationales en mai à Mantes-la-Jolie que l'Ardennais de 28 ans a composté son billet pour le Brésil. Engagé sur deux épreuves à Rio, il a été éliminé en demi-finales en kayak bi-place avec son coéquipier Arnaud Hybois avant de prendre la 7ème place de la finale en kayak 4 places.

Equipe de l'année

Stade de Reims (football)
Après une saison 2015/2016 sanctionnée par une 18ème place en Ligue 1 et une relégation, le club marnais a depuis redressé la barre à l'étage inférieur. 2ème de Ligue 2 à mi-parcours, l'équipe de Michel Der Zakarian est pour le moment dans les temps pour atteindre son objectif de remontée immédiate.
ES Troyes Aube Champagne (football)
Le club aubois a eu le grand mérite de se relever d'une saison catastrophique parmi l'élite conclue à la 20ème et dernière place avec seulement 3 victoires et 18 points. Désormais entraînée par Jean-Louis Garcia, l'Estac joue les premiers rôles en Ligue 2 et a réenclenché une dynamique positive.
CS Sedan-Ardennes (football)
Difficile année pour le CSSA, englué dans les bas-fonds du championnat National. Entre la volte-face du prince saoudien Fahd qui, après avoir annoncé son entrée au capital du club en janvier, s'est retiré en juin, et la valse des entraîneurs (Roger Lemerre, Colbert Marlot, Nicolas Usaï), les Sangliers ont vécu beaucoup de mouvements en coulisses. Sur le terrain, la situation reste compliquée mais pas désespérée...
Champagne Châlons-Reims Basket (basket)
13ème de Pro A pour sa deuxième saison à ce niveau, le CCRB s'est fixé pour ambition de faire mieux pour la saison en cours. Pour le moment, les résultats tardent à arriver pour le groupe de Nikola Antic qui espère se rapprocher du Top 8 synonyme de play-offs en fin de saison.
Etoile Charleville-Mézières (basket)
Après s'être maintenu pour la deuxième année d'affilée en Pro B, le club carolo réussit une troisième saison largement au-dessus de ses espérances. Le plus petit budget de la division joue maintenant les premiers rôles et fait vibrer le public de la Caisse d'Epargne Aréna qui abrite ses matches (et ceux des Flammes) depuis 2015.
Flammes Carolo (basket féminin)
Année étincelante pour les basketteuses de Charleville-Mézières qui ont réussi l'exploit de disputer les demi-finales de la Ligue Féminine après avoir pris la 4ème place de la saison régulière. Qualifiées et invaincues en Eurocup, les protégées de Romuald Yernaux occupent toujours le haut du tableau en championnat. 2016 a vraiment vu des Flammes passer un cap.
Chaumont VB 52 (volley)
3ème de la saison régulière de Ligue A en 2015/2016, son meilleur résultat parmi l’élite, le club haut-marnais joue désormais dans la cour des grands. Qualifié pour la troisième fois de son histoire en Coupe d'Europe, le CVB ambitionne désormais de glaner le premier titre de son histoire.
Roller Ardennes Pays Rethélois (roller-hockey)
Et de 10 pour les Diables de Rethel ! En s’imposant lors de la belle face à Paris XIII en finale du championnat de France, les Ardennais ont remporté un dixième titre national, un record. Une année parfaite puisque les hommes du président Lefebvre ont aussi gagné la Coupe de France et la Coupe d’Europe, disputée sur leurs terres.
Suma Troyes (motoball)
En finissant le championnat à la deuxième place, le Suma réalise son meilleur parcours depuis longtemps. Les Troyens ont encore pu compter sur leur buteur russe Roman Décina, toujours décisif, et le soutien d’un nombreux public au stade Gaston Arbouin.
ABC Reims (badminton)
La troisième tentative aura été la bonne pour les badistes rémois qui ont décroché au printemps leur accession pour le Top 12, l’élite du championnat de France par équipes, après une victoire en finale des play-offs contre Arras. L’objectif du club rémois est maintenant d’assurer son maintien en évitant la dernière place de sa poule.
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