Deux mois de prison avec sursis ont été requis contre le chef d'entreprise, et 4 à 5 mois ave sursis contre les gendarmes mobiles, ce sont les réquisitions prononcées lors du procès des violences à la préfecture de Haute-Corse en juillet dernier.
Dans le procès des deux gendarmes mobiles et d'un chef d'entreprise devant le tribunal correctionnel de Bastia (Haute-Corse) pour des faits de violences lors d'une manifestation de socio-professionnels à la préfecture de Haute-Corse en juillet 2014, les réquisitions sont tombées : deux mois de prison avec sursis à l'encontre du chef d'entreprise, et 4 à 5 mois avec sursis à l'encontre des gendarmes mobiles.
Le délibéré sera rendu le 24 mars prochain.
Le reportage de Antoine Albertini et Grégoire Bezie ⇒
Me Virginie Pin Avocate des gendarmes mobiles
Philippe Pasqualini Président de la CGPME de Haute-Corse
Me Lionel Moroni Avocat de Claude Luc
Dans cette affaire, deux gendarmes mobiles étaient poursuivis pour "violence par personne dépositaire de l'autorité publique" et "violence aggravée". Dans les deux cas les faits avaient été suivis par des ITT de huit jours. Un chef d'entreprise comparaissait également pour "outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique" et "rébellion en réunion".
Le 4 juillet 2014, une trentaine de socio-professionnels de l'île, qui occupaient le hall de la préfecture de la Haute-Corse pour dénoncer le blocage des ports lors de la grève de la SNCM, avaient fait l'objet d'une intervention musclée des gendarmes mobiles pour les en déloger.