Hormis dans les cantons urbains de Bastia, il ne reste plus de nationalistes en lice au second tour. Les indépendantistes, présents dans 12 cantons de l'île ont tous été battus, avec des scores variables.
Ces dernières années, Jean-Christophe Angelini de Femu a Corsica et Paul-Jo Caitucoli avaient créé l'évènement en siégeant au Conseil général de la Corse-du-Sud.
Dans ce département, seul Paul-Jo Caitucoli, soutenu par toutes les franges nationalistes, était candidat dans le Taravo-Ornano. Elu en 2008 conseiller général de Petreto et soutenu par les diverses familles nationalistes, il n'a pas été réélu mais a obtenu 23% des votes avec Muriel Segondy.
Les indépendantistes ont obtenu des scores de 7 à 22,6% pour Petr'Antone Tomasi et Maria Dumenica Cesari à Corte. Battus dans le canton de Bavella (10,3%), Michel Giraschi et Catherine Halewa étaient candidats pour Corsica Libera. Mais l'occasion d'une union nationaliste contre l'UMP ne s'est pas concrétisée.
"Avant d'essayer d'avoir des alliances avec la droite et la gauche en Corse, il faut d'abord privilégier les alliances avec Corsica Libera en étant bien conscient que nous sommes différents, mais il faut le dire au peuple et éclairer le jeu à ce niveau", selon Pierre Poggioli, membre du parti indépendantiste.
En Haute-Corse, les nationalistes modérés font une entrée historique au Conseil départemental. Binôme de Jean-Louis Milani (conseiller municipal et territorial de droite), Anne Avenoso est élue dans le canton de Bastia 2. La candidate d'Inseme per bastia pourrait être rejoint à l'issue du second tour par Vanina le Bomin (Bastia 1) et Joseph Gandolfi (Bastia 2).
Le point sur le vote nationaliste, Sébastien Luciani, Jacques-Paul Stefani, Dominique Lameta