Une réunion avait lieu mardi entre le secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard et les membres du Collectif des victimes de la catastrophe de Furiani, qui réclament toujours qu'aucune rencontre officielle de football n'ait lieu le 5 mai.
Les secrétaires d'Etat aux Sports se suivent et la demande reste la même : pas de match le 5 mai en France. Thierry Braillard recevait mardi les membres du Collectif des victimes du drame de Furiani.
Et cette fois le dossier semble avancer, selon le Collectif. Le secrétaires d'Etat aux Sports a fait part de son intention de s'entretenir avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour que l'Etat reconnaisse sa part de responsabilité dans la catastrophe.
Un premier pas vers la sacralisation officielle du 5 mai. Une nouvelle réunion de travail est planifiée le 10 juin prochain. En attendant, le Collectif multiplie les opérations de lobbying, comme ici devant le siège de la FFF à Paris.
Malgré toutes les demandes des groupes de soutien et du Collectif du 5 mai 92, les instances françaises du football refusent toujours qu’aucun match ne soit joué un 5 mai, en hommage aux victimes. Lors de la demi-finale de la coupe de France, la Tribune Nord du Stade Armand Cesari s'était effondrée, causant 18 morts et plus de 2300 blessés.
Seules les finales de coupe de France ou de la Ligue ainsi que les matches en Corse ont été suspendus par la FFF.
Depuis les appels se sont multipliés pour demander la sacralisation de cette date, à l'image de la dernière initiative prise par le joueur Toifilou Maoulida qui appel à une grande chaîne de mobilisation sur les réseaux sociaux, à quelques jours du 23ème anniversaire de la catastrophe.