Ce lundi 1er mai est le premier jour férié d'une belle série que nous offre cette année le mois de mai. Trois jours chômés en pleine semaine : c'est autant de bonne nouvelle pour les vacanciers et les professionnels du tourisme.
Si la France compte parmi les pays les plus généreux en matière de congés payés, elle l’est un peu moins quand il s’agit des jours fériés. Seulement 11 journées chômées. Mais bonne nouvelle, le 8 mai et l’ascension tombent un jour de semaine.
Résultat : certains en profitent comme Sylvie Rossi qui accueille des amis australiens : « avec trois jours, nous pouvons bouger. Le jeudi de l’Ascension, nous avons prévu d’aller à Porto-Vecchio. Et le week-end, nous avons prévu d’aller à la plage si le temps le permet ».
Si les travailleurs y trouvent leur compte, les professionnels du tourisme aussi. Qui dit long week-end dit aussi généralement plus d’affluence donc plus de bénéfices. Même si parfois, il y a des années sans.
« L’année dernière, cela n’a pas été terrible parce que c’est tombé en week-end. Donc cela n’a rien changé. Là nous espérons que cette année, il y aura plus de monde, même si les élections pour les premières semaines de mai ont laissé les touristes chez eux. Je pense que cela viendra plus fort une fois les élections passées », affirme Daniel Felici, restaurateur et président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih) de la Corse-du-Sud.
D’autres en revanche sont bien loin de ces préoccupations. Julie Vaselet propose des balades en mer. Elle accueille toujours beaucoup de vacanciers, jours fériés ou non : « la fréquence est exactement la même. Par exemple, un 14 juillet ou un 15 août férié, avec les vacanciers, nous arrivons à remplir de l’ordre de 180 à 190 personnes par jour pour aller à Scandola. On remplit le bateau, férié ou pas. »
Au final, ces week-ends prolongés profiteront aux premiers concernés : ceux qui ne travailleront pas. Une journée de plus pour se balader, se prélasser au soleil, et pour trouver son brin de muguet.