Premier meeting de campagne pour la liste de Femu A corsica à Ghisonaccia, un territoire considéré comme l'un des berceaux des luttes nationalistes.
Galvanisés par le premier sondage des territoriales, les nationalistes conduits par Gilles Simeoni l'affirment désormais haut et forts: ils pensent être en capacité avec d'autres de l'emporter.
Le chef de file nationaliste de Femu a Corsica sort en tête avec 18% des votes, suivi de Camille de Rocca Serra et sa liste Rassembler pour la Corse (16%).
Trois listes arrivent ensuite à égalité des votes, avec 12% des suffrages : le président sortant de l'Assemblée de Corse Paul Giacobbi (Divers Gauche), José Rossi (Les Républicains et l'UDI) et le candidat du Front National Christophe Canioni.
#Tarrituriali2015 Meeting Femu a Corsica in Ghisunaccia sta sera : Aiò ch'hè Ora !!! Populu Corsu Populu Vivu !!! pic.twitter.com/Ya5i3ZpPdC
— Femu A Corsica (@femuacorsica) 7 Novembre 2015
"Il ne s'agit pour nous de faire de faire deux, trois, ou quatre élus de plus, il s'agit simplement et maintenant d'aller vers le pouvoir avec celles et ceux qui veulent rompre avec la logique du passé", a déclaré Jean-Christophe Angelini, 3ème de la liste de Femu a Corsica.
Femu a Corsica s'en est pris violemment au "système" et au "clientélisme". D'autant plus sans doute que son ambition est bien pour la première fois de l'histoire nationaliste l'accession aux responsabilités.
Reportage d'Anne-Marie Leccia, Bruno Livertoux, Marie-Laure Begnis