Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a demandé aux enseignes de la grande distribution de s'engager à ne pas détruire des produits encore consommables et à les donner aux associations. Sur le terrain, les représentants des grandes surfaces assurent que tout est fait pour éviter le gaspillage.
Ségolène Royal a convoqué jeudi les principales enseignes de la grande distribution, qui ont accepté de signer une "convention d’engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire". L'objectif de la ministre de l'Ecologie : inciter les supermarchés à s'impliquer davantage et à faire des dons aux associations plutôt que de jeter.
Qu'en est-il sur le terrain ? Nos journalistes ont été à la rencontre des bénévoles du Secours Populaire et de gérants de grandes surfaces pour faire le point de la situation sur l'île.
Premier constat : les premiers fournisseurs du Secours Populaire, ce sont les grandes surfaces. Loin devant l'Union Européenne. Sauf que la tendance est à la baisse... Certains produits sont de plus en plus compliqués à trouver.
Si les dons se réduisent, c'est parce que les distributeurs... gaspillent moins. Ils seraient responsables de 8 % du gâchis de nourriture chaque année, selon la Commission Européenne. Un chiffre qu'ils tentent constamment de réduire.
Les premiers gaspilleurs sont en fait les particuliers. Ils jettent 30 kg de nourriture par personne et par an.
A VOIR : ce reportage de Tiphaine Honoré et Quentin Cézard
Intervenants : Rui Do Monte, Salarié au Secours Populaire
Jean-Luc Ferrasse, Directeur du magasin Carrefour Ajaccio
Séraphin Luciani, Responsable des magasins Géants Corse