Six chauffeurs de taxi qui avaient été placés ce mardi en garde à vue à Nice dans une une enquête sur l'agression supposée d'un chauffeur UberPOP ont été remis en liberté dans la soirée. Des taxis niçois ont bloqué l'aéroport de Nice en réponse à ces gardes à vue.
Les forces de l'ordre ont levé ce mardi en début d'après-midi le blocus de l'aéroport de Nice Côte d'Azur par les taxis.
Six chauffeurs de taxi ont été placés en garde à vue dans une l'enquête confiée à la sûreté départementale sur l'agression supposée d'un chauffeur Uberpop.
Dans l'immédiat, aucune décision n'a été prise quant aux éventuelles poursuites qui pourraient être engagées contre eux, a précisé le parquet, qui attend de se faire communiquer les auditions avant d'apprécier les suites à donner à cette affaire.
Cette enquête fait suite à une plainte déposée après l'agression dans la nuit du 15 au 16 juin, d'un chauffeur Uberpop par plusieurs chauffeurs de taxi en lutte contre l'application, qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale.
ToP ! Bienvenu à @VilledeNice où les taxis préfèrent bloquer que travailler #taxislespluschersdumonde @Nice_Matin pic.twitter.com/NWmL21HQbU
— Taccard Marc-Olivier (@motaccard) 23 Juin 2015
"À la suite des gardes à vue de nos collègues depuis ce matin, une grève sauvage a éclaté", a indiqué à l'AFP Patrice Trapani, président du syndicat des taxis de Nice.
Depuis le début de la semaine les taxis niçois, en signe de protestation, avaient déjà recouvert leur lamparo (enseigne sur le toit des taxis, ndlr) pour pratiquer des tarifs au forfait et sensibiliser ainsi les utilisateurs. - avec AFP -