Juliette Méadel en déplacement sur la Côte d'Azur, sur fond de polémique concernant l'indemnisation des victimes

La secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes est en déplacement ce jeudi 12 janvier à Nice. Cette semaine, elle a été interpelée à l'Assemblée nationale par la députée Marine Brenier sur l'indemnisation des victimes de l'attentat de Nice. En particulier, les victimes psychologiques.

"Je vais vous parler d'une Niçoise, que j'ai rencontrée...". Et Marine Brenier de décrire la détresse de cette personne anonyme, qui aurait été aidée par le CCAS de Nice, faute de l'aide de l'Etat. La députée des Alpes-Maritimes interpelle ce mardi 10 janvier Juliette Bréadel, secrétaire d'Etat en charge de l'aide aux victimes.

Marine Brenier accuse l'Etat de n'avoir pas suffisamment pris en compte les blessés et les victimes psychologiques de l'attentat de Nice survenu le 14 juillet 2016.
La secrétaire d'Etat se défend. "Le gouvernement a mis en place la gratuité totale du suivi psychologique à Nice et 26 temps-pleins supplémentaires ont été octroyés à l'hôpital."

une visite en plusieurs étapes

C'est dans ce contexte polémique que Juliette Méadel s'est déplacée pour la cinquième fois à Nice. Elle a inauguré ce jeudi 12 janvier les nouveaux locaux de l’Espace d’information et d’accompagnement (EIA) des victimes de l’attentat de Nice.
Emilie Petitjean, nouvelle présidente de l'association de victimes Promenade des Anges, commente la création de ce local. Juliette Méadel a par ailleurs signé une convention entre l’État et les associations relative au fonctionnement de cet espace.

Puis la secrétaire d'Etat s'est entretenue lors d'un déjeuner en privé avec le maire de Nice, Philippe Pradal, au palais préfectoral.
Ensuite, elle a échangé avec les équipes du service de pédopsychiatrie du Professeur Florence ASKENAZY de l'hôpital Lenval. L'occasion une nouvelle fois de mesurer les moyens mis en oeuvre et l'ampleur de la prise en charge des jeunes victimes, six mois après l'attentat.

Elle a enfin visité le comité de suivi local des victimes, loin des caméras et des micros des journalistes. Car la presse n'était pas conviée.
Elle a répondu à Olivier Orsini et Jean-Christophe Routhier sur l'indemnisation des victimes et la création du nouvel espace qui leur est dédié.