Cette jeune maman a cru mourir : la sage-femme s'est trompé de médicaments. Victime de nausée et d'hallucinations, la malade va mieux mais portera plainte contre la maternité.
C'est une erreur de médicaments (du Tramadol à la place de Spasfon ) qui a provoqué de gros malaises pour cette jeune maman. Elle a été victime de nausées et d'hallucinations. La direction de l'hôpital a admis immédiatement cette erreur (Voir son communiqué en fin de cet article) et a présenté ses excuses.
Une semaine après, la maman et l'enfant vont bien. Mais, le jeune couple a décidé de porter plainte.
Voici le communiqué de l'hôpital de Montbéliard :
" ... Le Centre Hospitalier confirme la survenue d’une erreur médicamenteuse entre le mardi 2 décembre à 19h et le mercredi 3 décembre après-midi.
Cette erreur a consisté dans la délivrance d’antalgiques pour le traitement de douleurs modérées à sévères (TOPALGIC) en lieu et place de SPASFON.
La présence d’antalgiques dans un service de maternité est normale et seule Mme ROYER a été concernée par cette erreur, laquelle ne s’était jamais produite auparavant.
Tout en comprenant l’inquiétude de la patiente et de son conjoint, le Centre Hospitalier précise que cette erreur n’a pas entraîné de dépassement de la dose maximale autorisée par 24h. Autrement dit, il n’y a pas eu de surdosage. En revanche, la patiente a décrit des signes épisodiques correspondant à des effets indésirables connus avec ce type de médicament.
Les constantes de la patiente n’étaient pas perturbées. Il n’y a enfin eu aucune répercussion concernant l’enfant de Mme ROYER.
Lorsque l’erreur a été identifiée le 3 décembre vers 22h, il a été rapidement procédé à un examen médical de la patiente et des informations lui ont été données. Les constantes étaient stables.
Le conjoint de la patiente s’est présenté très tôt le jeudi 4 décembre pour rencontrer un médecin. Le médecin de garde n’a pu passer qu’en fin de matinée.
Le cadre de maternité a rencontré le couple le jeudi 4 décembre après-midi pour leur apporter des explications et répondre à leurs légitimes interrogations. A cette occasion, le conjoint a exprimé son mécontentement. Des excuses ont été présentées par le cadre de maternité et la sage-femme ayant commis l’erreur.
Dans le cadre de sa démarche qualité, le Centre Hospitalier a organisé une analyse de cas le lundi 8 décembre en présence des acteurs concernés, de l’encadrement du service et d’une pharmacienne.
Cette analyse a permis de reprendre le circuit des médicaments en question étape par étape (préparation, distribution, administration) et de décider d’actions correctives afin que cette situation ne se reproduise pas.
Le Centre Hospitalier reste à la disposition du couple qui a rejoint son domicile. "