Ce matin, le train Intercités Belfort-Paris est entré en collision avec un poids lourds à Nangis, en Seine-et-Marne. Il y a plus d'une trentaine de personnes blessées, dont deux gravement. Il était parti à 5H12 de Belfort. Le point ce soir.
Un train de voyageurs a percuté mardi matin un poids lourd à un passage à niveau dans la grande banlieue parisienne, faisant trois blessés graves et sept légers, a-t-on appris de sources concordantes.
L'accident s'est produit à 06H46 GMT à l'entrée de la gare de Nangis, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris, entre un train reliant Belfort à Paris et un camion de convoi exceptionnel qui transportait des engins agricoles.
Le choc a "fait dérailler cinq voitures", a indiqué à l'AFP une source au sein de la gendarmerie. Selon les autorités locales, le train, qui transportait 350 personnes, "a déraillé mais ne s'est pas couché sur les voies".
Les passagers ont le "souvenir d'un choc d'une extrême violence", la plupart ayant été "projetés à l'intérieur du wagon", a rapporté le secrétaire d'Etat aux transports,
Alain Vidalies qui s'est entretenu sur place avec des victimes "traumatisées".
A la mi-journée, le bilan était de trois blessés "graves", sept blessés "légers" et une vingtaine de personnes "choquées" prises en charge par une cellule psychologique sur place, selon la préfecture.
Les autres passagers ont été acheminés par bus jusqu'à leur destination et la circulation était coupée sur la ligne Paris-Belfort.
Les circonstances de l'accident ne sont pas encore connues mais, selon la compagnie nationale de chemin de fer (SNCF), le train a percuté l'arrière du camion immobilisé sur les voies. "Deux ou quatre essieux sont sortis des voies lors du choc", a précisé la SNCF, refusant de parler de "déraillement".
"Le convoi est passé au vert mais est resté prisonnier", a précisé le maire de la commune, Michel Billout, ajoutant que ce passage à niveau n'était "pas particulièrement accidentogène"
De part et d'autre du passage à niveau, on pouvait voir la cabine du camion et sa remorque, désolidarisées sous le choc. La barrière du passage du niveau était baissée, coincée sur la cabine du camion, a constaté une journaliste de l'AFP.
(AFP)
Voici le reportage :
2 min après l'accident ! Le camion en miette ... #nangis #sncf #train pic.twitter.com/aw1lVKhVhH
— Lasnier Rafael (@RafaelLasnier) 21 Avril 2015