A Larnod, dans le Doubs, on refuse les nouveaux compteurs électriques "Linky". Ils sont progressivement installés en remplacement des anciens modèles. Risque de piratage informatique et risques pour la santé : ce sont les reproches des détracteurs.
C'est le dernier né d'ERDF. Le "compteur communicant" Linky. Une merveille de technologie, destinée à nous faciliter la vie. Ce compteur peut recevoir des ordres et envoyer des données sans l’intervention physique d’un technicien. La pose a commencé début 2015, elle est gratuite pour les usagers.
Des arguments qui n'ont pas convaincu tout le monde. Des associations comme "Robin des Toits" (voir encadré ci-dessous) sont vent debout contre ce nouvel équipement. Il est accusé, avec les réseaux électriques informatisés, de rendre le pays "particulièrement vulnérable au piratage, à l’espionnage et au cyber-terrorisme pouvant provoquer un black-out généralisé, aux conséquences catastrophiques, tant sur le plan économique que sanitaire."
Problèmes de sécurité et de santé ?
A ces interrogations sur la sécurité, le compteur Linky ajouterait des conséquences négatives pour la santé des occupants de la maison.
La commune de Larnod a donc décidé de manifester son opposition au déploiement des appareils sur son territoire.
La campagne de l'association "Robin des Toits"
L'association "Robin des toits" s'est fait connaître il y a quelques années par son action contre le déploiement des antennes relais de téléphonie mobile. Elle se présente comme une association pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil.Sa campagne la plus récente concerne le déploiement programmé des compteurs électriques "Linky" : elle encourage les consommateurs à refuser l'installation de ces appareils.