Les 6, 7 et 8 février, sont organisées les journées mondiales sans téléphone. Pour y participer, rien de plus simple en apparence, puisqu’il suffit de le laisser tomber quelques jours. Chez les collégiens de Sélestat en tous cas, le mot d’ordre est suivi à la lettre
Pas si facile de décrocher. Tous les chiffres le prouvent. Le téléphone portable est utilisé partout. À la maison, au travail, au lit ou à table, on ne le quitte jamais. Les 16-30 ans ne diront pas le contraire. Les "millenials" comme on les appelle (car nés autour de l’an 2000) passe plus de deux heures par jour sur leur smartphone selon une étude TNS Sofres publié en novembre 2015.
Quant aux études récentes, elles ne font que confirmer ce constat, le généraliser. Selon l’une d’elles, menée par Deloitte et publiée le 16 janvier dernier, 77 % des Français détiennent un smartphone et dans une journée, les Français consultent leur téléphone portable près de 27 fois. Un chiffre hallucinant qui va jusqu’à doubler chez les 18-24 ans.
Alors, pour ceux qui souhaitent vraiment participer à ces journées, les heures qui vont suivre s’annoncent particulièrement complexes.
Mais à Sélestat, les collégiens ont décidé de suivre le mot d’ordre de cette journée à la lettre.