Les salariés de Trench à Saint-Louis, en grève depuis 4 jours, affichent leur détermination depuis l'annonce la semaine dernière d'un plan social et la suppression de 87 emplois.
Des garanties sur de meilleures indemnités de départ et sur la pérennité des postes maintenus sur le site. Voilà ce qu’exigent les salariés grévistes. "Tous ensemble, tous unis", ont-ils criés ce mardi devant les locaux de l’usine Trench à Saint-Louis, spécialisée dans la fabrication de composants électriques et filiale du groupe Siemens.
Tous n’étaient pas concernés par le plan social mais ils veulent rester solidaires.
La grève en est à son 4e jour. Et la colère monte. "On était et on restera des pions pour eux. Mais on veut leur montrer qu’on ne lâchera rien", lance une gréviste.
Mais la majorité d’entre eux ne se fait plus trop d’illusions. Et l’objectif à présent est de négocier les meilleures indemnités possibles pour les 87 salariés visés par le plan social. Les syndicats veulent également obtenir des garanties sur les 136 emplois restants dans l’entreprise.