Selon Voyages SNCF, deux tiers des dessertes TGV sont déficitaires. Parmi elles, les lignes Strasbourg-Nantes et Paris-Reims.
Deux tiers des dessertes TGV sont déficitaires. Loin des rentables Paris-Lyon, première LGV mise en service en 1981, Lille-Lyon, ou encore Paris-Metz-Luxembourg, les Strasbourg-Nantes, Paris-Reims, ou Paris-Côte d'Azur, entre autres, perdent de l'argent.Trois raisons expliquent ces déficits :
- le montant des péages payés par les opérateurs ferroviaires au gestionnaire d'infrastructure SNCF Réseau pour faire circuler leurs trains. Ils coûtent chaque année 2 milliards d'euros à SNCF Mobilité, l'entité du groupe chargée de faire rouler les trains.
- un trafic trop faible notamment sur des liaisons "qui ne desservent pas des grandes villes"
- la présence d'un grand nombre d'abonnés.
En octobre 2014, la Cour des comptes relevait d'ailleurs que "la rentabilité des lignes diminue au fil de nouveaux projets de plus en plus coûteux".