Une grande partie de la récolte est faite. Les rouleaux de lin partent dans les coopératives pour le teillage et le peignage. Le lin normand est toujours très convoité. Il représente la moitié de la production mondiale de lin textile. De nouvelles utilisations se développent
Le lin est une culture à "suspens". Les agriculteurs normands ont les yeux tournés vers le ciel. L'équilibre entre la pluie et la chaleur est l'alchimie de la fibre de lin.
Les 3/4 de la récolte sont achevés en Normandie. Mais, mi-septembre, le lin n'avait pas achevé son "rouissage" dans certains secteurs de l'Eure et du Calvados. Il faut faire la récolte (l'enroulage des fibres qui étaient au repos après l'arrachage), avant les pluies de fin septembre et les jours raccourcis.
Au Pays de Caux, la coopérative "terre de lin" tourne à plein pour le rouissage et le peignage. Elle représente 15% de la production mondiale de lin textile.
Le lin est une plante pleine de ressources. Les fibres et même la paille ont des applications très intéressantes : isolants, composites, litières... fils d'imprimantes 3D.
Sa culture est économe en eau, engrais, produits de traitements. Le lin capte le CO2 et réduit l'effet de serre.
Dossier de S. Callier, A. de Vecchi. Son : A Molina-Mounier. Montage : X. Robert