La rentrée des classes s'est faite pour tous il y a déjà une semaine. Pour tous ? Non ! Un lycée de Gondecourt résiste, encore et toujours, à la fin des grandes vacances. Les élèves n'ont toujours pas repris les cours...
C'est un micmac interminable. La rentrée des classes n'a toujours pas eu lieu au lycée de Gondecourt, près de Lille, alors que l'ensemble des élèves français ont repris l'école depuis maintenant une semaine. Motif ? Des emplois du temps absurdes, dénoncés par les professeurs le jour de la rentrée. Problème toujours pas résolu, une semaine plus tard.
Lundi dernier, les professeurs avaient alerté le rectorat sur ces fameux emplois du temps. 6 heures d'affilée dans la même discipline pour une même classe et avec le même professeur (pas très digeste), professeurs devant enseigner une autre matière que la leur, volumes horaires à la louche...
"Aujourd'hui, nous n'avons toujours pas d'emplois du temps praticables. En ce moment même nous sommes dans le hall et nous n'avons aucune information sur ce qu'il se passe, nous ne pouvons pas rentrer en classe,les professeurs le refusent, nous ne comprenons pas", soupire Chloé, lycéenne en Terminale. "Cette situation pose de gros problèmes aux terminales car le programme du bac étant assez conséquent, nous ne l'avons même pas commencé et nous ne savons même pas quand on le commencera."
Ce matin, rebelote
Depuis, la question des emplois du temps n'a toujours pas été réglée. Ce lundi matin, les élèves sont bien rentrés dans l'établissement, mais les professeurs en sont ressortis, certains au bord des larmes. "Tout le monde attendait un emploi du temps qui nous avait été promis sur nos boîtes professionnelles et cet emploi du temps on ne l'a pas reçu", explique Sylvie Fusco, élue des personnels au lycée. "Nous sommes arrivés ce matin dans l'établissement à 7h45, il n'y avait pas d'emploi du temps dans les casiers. L'administration est enfermée dans les bureaux on ne les a pas vus."
Ce matin, quelques parents d'élèves étaient venus aux nouvelles. "C'est ubuesque ! Les emplois du temps sont censés être préparés depuis fin juin et arrivés le 1er septembre on se rend compte que rien n'est prêt", s'étonne Philippe Michel, représentant des parents d'élèves. "Ce qu'on veut c'est que la rentrée se passe, le mieux possible."
Le rectorat n'a toujours pas donné suite à nos demandes d'interview.