La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a demandé l'incarcération d'un patron de club libertin de St Jean de Védas accusé d'avoir poser un engin explosif devant le Kayptus à Montpellier le soir du réveillon.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a demandé jeudi l'incarcération du propriétaire d'un club libertin de Saint-Jean
de Védas, soupçonné d'avoir déposé un engin explosif près d'un établissement concurrent à Montpellier fin 2011, a-t-on appris auprès de son avocat.
L'engin avait été découvert par hasard dans la soirée du 31 décembre 2011.
Cet homme avait été mis été en examen jeudi dernier pour "tentative d'assassinats" et "tentative de destruction volontaire d'un établissement recevant du public".
Le parquet avait requis un mandat de dépôt mais il n'avait pas été suivi par le juge de la liberté et de la détention.
Né en 1958 et très connu de la justice, notamment pour braquage et association de malfaiteurs, cet homme nie être l'auteur de cette tentative d'attentat et affirme qu'on a voulu le piéger.
La bombe avait été découverte par un vigile qui faisait une ronde, le soir du 31 décembre 2011 vers 19H00, alors qu'elle devait exploser vers 21H30, selon les enquêteurs du SRPJ de Montpellier chargés de l'enquête.
L'engin de fabrication artisanale avait été placé dans un sac près d'un mur de l'établissement, le Kalyptus, et aurait pu, selon les experts, faire de nombreuses victimes s'il avait explosé.
L'enquête a pu aboutir grâce à une empreinte ADN retrouvée sur le sac dans lequel l'engin explosif avait été placé. Elle a permis de remonter au mis en examen, qui faisait d'ailleurs partie des suspects de la première heure.