Le député du Gard et membre de la commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières djihadistes a répondu à nos questions au lendemain des attaques meurtrières de Paris.
"Le risque zéro n'existe pas", a rappelé le député du Gard Patrice Prat, samedi 14 novembre dans notre journal, après les terribles attentats qui ont frappé Paris vendredi soir.Le député, qui a participé à la commission d'enquête parlementaire sur les filières djihadistes, a estimé que notre région figurait "parmi les régions les plus exposées" : "la vigilance doit être absolue et il faut faire confiance à l'action des forces de sécurité et à l'action judiciaire pour traiter durablement de cette question".
En duplex de Nîmes
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"Les terroristes sont extrêmement mobiles, savent s'adapter à leur milieu et au contexte", a ajouté Patrice Prat, pour qui "il faut une grande réactivité et une grande capacité d'adaptation".
"Nous consacrons des moyens nouveaux" à l'endiguement de ces phénomènes, qui, bien qu'ils soient importés en France, doivent se régler sur le plan idéologique : le problème "doit également se traiter au sein même de l'Islam dans les divisions qui le déchirent", a estimé le député.
