Pierre de Bousquet a réagi, samedi, aux attentats qui ont touché Paris vendredi 13 novembre. Le préfet de l'Hérault a assuré qu'un renforcement des surveillances et de la mobilisation des forces de l'ordre avait été mis en place dans le département.
"Nos concitoyens doivent garder leur calme, être solidaire, être confiants, être en lien avec les forces de sécurité quand ils se trouvent inquiets", a insisté le préfet de la région Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, samedi 14 novembre au micro de France 3 Languedoc-Roussillon.Après les attentats menés à Paris vendredi soir, Pierre de Bousquet a indiqué que des "surveillances extrêmement renforcées" étaient en cours. Le préfet a assuré, comme plus tôt dans la journée par communiqué, que le département de l'Hérault multiplierait "les patrouilles de police et gendarmerie" et procèderait "au rappel des forces disponibles de façon à circuler, informer, rassurer nos concitoyens".
Interview réalisée par C. Agullo et E. Garibaldi.
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©France 3 LR
Pierre de Bousquet a précisé qu'une "surveillance particulière des lieux de culte et des points sensibles" était mise en place. "J'ai pris un arrêté, comme l'état d'urgence m'y autorise, qui permet sur l'ensemble du département, de procéder à des contrôles d'identité inopinés ainsi qu'à des fouilles de véhicules", a également indiqué le préfet de l'Hérault.
Le risque dans cette région est tout à fait important
"Le risque dans cette région est tout à fait important", a aussi commenté le préfet de région, qui rappelle que "plusieurs dizaines de personnes originaires de l'Hérault sont parties ou se trouvent actuellement sur le territoire syro-irakien".
Pierre de Bousquet a néanmoins précisé que le département de l'Hérault ne faisait l'objet d'aucune "alerte spéciale d'imminence d'un attentat". Les manifestations publiques seront donc maintenues, et les écoles seront ouvertes lundi.