A Capestang, dans l'Hérault, des milliers de poissons ont péri à cause de la sécheresse. Ils flottent morts dans ce qui reste d'eau dans le canal et dans l'étang asséché au printemps. Un spectacle de désolation, une hécatombe dénoncée par les pêcheurs du biterrois.
Du haut du pont qui surplombe le canal et l'étang de Capestang, près de Béziers, les pêcheurs découvrent des milliers de carpes et d'anguilles mortes, dont les cadavres croupissent dans quelques centimètres d'eau.
Les poissons sont morts parce que le canal a été vidé de son eau.
A l'endroit même, où un recensement des espèces a été réalisé dans le cadre d'une étude sur l'impact des travaux de la future ligne à grande vitesse. Des précautions qui semblent aujourd'hui bien dérisoires !
A Capestang, dans l'Hérault, des milliers de poissons ont péri à cause de la sécheresse. Ils flottent morts dans ce qui reste d'eau dans le canal et dans l'étang asséché au printemps. Un spectacle de désolation, une hécatombe dénoncée par les pêcheurs du biterrois.
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Une catastrophe naturelle due en partie à la sécheresse
C'est l'assèchement du canal et de l'étang de Capestang qui a causé la catastrophe. Une vidange prévue à laquelle une sécheresse exceptionnelle s'est rajoutée cet été.
L'assèchement de l'étang est effectué tous les 5 ans, pour favoriser la repousse de la flore. Une opération menée par l'association des propriétaires de l'étang.
Malgré les cris d'alarme des pêcheurs, elle se déclare impuissante face aux arrêtés contre la sécheresse. Une gestion de l'eau en période difficile, dont les animaux ont été les victimes.
Reste maintenant en suspens, la question du nettoyage de plusieurs tonnes de poissons morts.