Une cinquantaine de gardiens bloquent depuis 6h ce vendredi le centre pénitentiaire de Perpignan. Ils protestent contre la surpopulation carcérale. Parallèlement une femme en préventive pourrait être libérée prochainement si la justice confirme en appel des conditions de détention indignes.

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Une cinquantaine de gardiens bloquent depuis ce matin six heures les accés du centre pénitentiaire de Perpignan. Toute la journée, il n'y aura ni entrée, ni sortie, ni parloir à la prison des Pyrénées-Orientales. Un mot d'ordre à l'initative du syndicat UFAP/UNSA pour protester contre les mauvaises conditions de travail engendrées par la surpopulation carcérale.

Une cinquantaine de gardiens bloque depuis 6h ce vendredi le centre pénitentiaire de Perpignan. Ils protestent contre la surpopulation carcérale. Parallèlement une femme en préventive pourrait être libérée prochainement si la justice confirme en appel des conditions de détention indignes. ©F3 LR

Près de 200 prisonniers en trop

Côté hommes, le centre pénitentiaire de Perpignan compte 136 places. Ils sont en fait 301 détenus actuellement. Côté femmes, 63 prisonnières se partagent en ce moment les 33 places réservées pour elles. Au total donc, 364 détenus pour 169 places. Plus du double des effectifs prévus. Et des tensions qui fort logiquement s'accentuent avec ces conditions de détention explosives. Une soixantaine de matelas sont installés au sol dans des cellules devenues exigues.

Dans ce centre de détention, l'administration est hors la loi car les détenus doivent être seuls en cellule", a fait valoir Johann Reig, porte-parole de l'UFAP  qui dénonce aussi des problèmes d'hygiène avec une recrudescence par exemple de punaises.

Les autres revendications portent sur le sous-effectif des surveillants, les conditions de travail ainsi que sur l'impossibilité de fouiller les détenus après le parloir.

Des conditions de détention indignes

C'est la conclusion du juge des libertés qui a jugé, le 10 mai dernier, qu'une des femmes en détention préventive pour trafic de drogue depuis septembre dernier devait être relâchée. Elle partage une cellule de 9 m² avec deux autres détenues. Le procureur de Perpignan a fait appel de cette décision de libération. C'est la cour d'appel de Montpellier qui devra statuer lundi prochain.
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