Manuel Valls et Li Keqiang seront à Toulouse ce jeudi 2 juillet pour le sommet économique franco-chinois. Sur la rocade comme au centre-ville, des restrictions de circulation seront mises en place pour permettre le déplacement des convois officiels. Automobilistes, restez chez vous !
Deux Premiers ministres, plusieurs ministres, des centaines de chefs d'entreprises étrangers : automobilistes toulousains, si vous le pouvez, évitez de prendre votre voiture jeudi à Toulouse !
La visite officielle à Toulouse de Li Keqiang, Premier ministre chinois, accompagné de chefs d'entreprises et de plusieurs ministres donc celui du Commerce extérieur, accueillis par le Premier ministre français Manuel Valls et des membres du gouvernement, dont Emmanuel Macron, sera sans doute bonne pour l'économie française et notamment pour Airbus, mais devrait poser pas mal de problèmes de circulation dans la ville.
Malgré nos sollicitations, la préfecture de la Haute-Garonne n'a pas souhaité communiquer ce mardi les restrictions de circulation qui seront imposées aux Toulousains, "pas souci de sécurité", mais en retraçant le parcours de la visite officielle on peut facilement déduire les secteurs à éviter :
- le Premier ministre chinois atterrira à 12h à Toulouse-Blagnac.
- Il est ensuite attendu à 12h20 à l'Hôtel de région : dans cet intervalle, l'A621 qui relie l'aéroport au périphérique intérieur sera à éviter, tout comme les avenues De Lattre de Tassigny et Maréchal Juin entre les sorties Empalot de la rocade et l'Hôtel de région.
- Après avoir conclu le sommet économique franco-chinois, les délégations des deux Premiers ministres doivent déjeuner à 13h30 à la préfecture de région : les secteurs des allées Paul Feuga, Jules Guesde, du Grand Rond et de la place Saint-Etienne seront neutralisés.
- A 15h45, les deux délégations prendront ensuite la direction des usines Airbus à Colomiers : là encore, centre-ville, périphérique et A621 seront à éviter.
Les Toulousains gardent en mémoire la visite du président chinois Hu Jintao, en janvier 2004, ou encore celle de la reine d'Angleterre Elisabeth II en avril de la même année, pour laquelle une partie de la rocade toulousain avait été totalement neutralisée.
Des visites excellentes pour le commerce international, l'économie européenne et le prestige de la ville. Un peu moins pour la vie quotidienne et les déplacements des Toulousains.