500 brebis du Lot sont sur les chemins de la transhumance. C'est la 8ème édition de la transhumance Rocamadour – Luzech. Destination : les hauteurs de la vallée du Lot. Elles vont passer l'été à débroussailler les terres.
Les brebis du Lot sont sur les chemins, direction les hauteurs de la vallée du Lot. Il s’agit de la 8ème édition de la transhumance Rocamadour – Luzech dans le Lot. Le départ a eu lieu au pied de la cité de Rocamadour mardi 12 avril 2016. En cinq jours, les 500 brebis caussenardes ont parcouru 70 km sur les chemins avec pour objectif les hauteurs de la vallée du Lot, qu’elles débroussailleront tout l’été (afin de lutter contre les risques d’incendie et préserver la biodiversité). Chaque année, les randonneurs prennent part au voyage : 2500 y ont participé cette année. Cette fête est organisée par l’association des éleveurs de Transhumance en Quercy, l’association des propriétaires de Luzech / Labastide-du-Vert et le Département du Lot.La transhumance est le symbole de la reconquête des espaces embroussaillés impulsée par le Département du Lot.
Le Département consacre, avec le soutien financier de l’Europe et du Conseil Régional, plus de 3 millions d’euros à la réhabilitation de ces espaces non entretenus avec l’efficace participation des propriétaires fonciers et des éleveurs. L’idée est partie de Luzech, après l’incendie de Foncave en 1998 : des propriétaires fonciers réunis au sein d’une association foncière pastorale (AFP) confient l’entretien de leurs surfaces embroussaillées à l’association d’éleveurs «Transhumance en Quercy ». L’initiative a fait son chemin…
A voir le reportage de Florian Roulies et Jean-Pierre Jauze :
Les chiffres clés de la transhumance dans le département du Lot
• 17 associations foncières pastorales ont été créées sur les communes de Luzech-Labastide-du-Vert, Bélaye, Calès, Les Arques, Lherm, Lalbenque, Nuzéjouls-Espère, Gréalou, Nadillac-Cras-Saint-Martin-de-Vers, Bouziès- Saint-Cirq-Lapopie, Cahors-Flaujac-Poujols, Figeac-Capdenac, Escamps, Cénevières-Saint-Martin-Labouval, Marcilhac-sur-Célé et Sauliac-sur-Célé.• 3 000 hectares sont aujourd’hui réhabilités
• 1 200 propriétaires sont concernés
• Une soixantaine d’éleveurs sont engagés dans cette démarche.