Les incidents se poursuivent à Castres. Mercredi, les gens du voyage, expulsés des abords de la gare le 20 octobre, ont incendié une voiture pour protester contre la décision de la mairie de couper l'éclairage public auquel ils s'étaient branchés. Jeudi soir, ils bloquent un rond-point.
Les tensions ne sont pas retombées, à Castres, au sein de la communauté des gens du voyage.
Depuis leur expulsion le 20 octobre dernier des abords de la gare où ils étaient installés, les membres de cette communauté ont remonté leur campement dans le quartier de la Borde-Basse, sur un terrain municipal et toujours illégalement.
Mercredi, la mairie a pris la décision de couper l'éclairage public dans ce secteur, pour mettre fin au branchement "sauvage" des gens du voyage.
En guise de protestation, ceux-ci ont incendié une voiture, sur le rond-point de la piscine de l'Archipel.
Des véhicules de police auraient également été pris pour cibles.
Jeudi soir, le même rond-point est bloqué par les membres de la communauté, qui font brûler des pneus.
La situation est complexe depuis plusieurs mois à Castres. Suite à la fermeture pour travaux de l'aire d'accueil municipale, une petite communauté de gens du voyage a été expulsée d'un campement près de l'aéroport.
Elle s'est ensuite installée à proximité immédiate de la gare mais des incivilités et des incidents à répétition ont provoqué le droit des retrait des agents SNCF qui estimaient que la sécurité des personnels et des voyageurs n'était plus assurée.
La gare de Castres a donc été fermée pendant deux semaines car malgré une décision de justice ordonnant l'expulsion, celle-ci n'a pas été immédiatement ordonnée.
Voir ici le reportage de Sylvain Duchampt et Nicolas Bonduelle, de France 3 Tarn :