Kill-Yann, Alkapone, Cheltowe... Cette semaine, La liste du dimanche s'intéresse aux prénoms (très) rares donnés ces dernières années dans le Nord ou le Pas-de-Calais. Les commentaires sous les photos sont issus du livre "L'anti-guide des prénoms".
Oui, ils existent vraiment. Si, si, on insiste... Les prénoms qui sont dans la liste ci-dessus ont vraiment été donnés à des enfants du Nord ou du Pas-de-Calais. C'est la Ligue des Officiers d'Etat-civil, un très peu officiel groupe de passionnés anonymes qui recense ces prénoms depuis quelques années. Ils en ont fait un livre : "L'anti guide des prénoms" (First editions), sorti il y a quelques jours.Pour "La liste du dimanche" de France 3 Nord Pas-de-Calais, les auteurs, originaires de la région, ont sélectionné 15 prénoms qui ont tous été donnés dans le Nord ou le Pas-de-Calais (les commentaires sous les photos sont issus du livre).
Ces prénoms ont tous été sélectionnés parce qu'ils sont "absurdes, avec une orthographe originale, ou carrement inventés". Ils sont compilés sur un site internet qui a commencé lentement en 2013 ("avec essentiellement des prénoms nordistes", se souviennent les auteurs) avant de s'enrichir grâce aux contributions des internautes. Elles viennent de la presse locale, des réseaux sociaux, de registres d'état-civil...
L'objectif ? Il est simplement humoristique. "Ce qui nous fait rire, c'est le prénom, c'est tout, nous avait expliqué il y a un an Antoine, un des auteurs. On ne veut pas se moquer méchamment. Ce n'est pas du racisme social. On espère quand même faire réagir certains parents. Leur faire comprendre qu'un prénom, c'est pour la vie. Quand on est enfant encore ça va, mais après il y a la vie professionnelle. Et les gens ont beaucoup d'a-priori sur les prénoms..."Ligue des Officiers d'Etat Civil - L'officiel des prénoms à la con
L'officiel des prénoms à la con
Il faut rappeler que depuis 1993, en France, l'officier d'état civil est tenu d'inscrire le prénom choisi par les parents, quel qu'il soit. Seul recours possible : un signalement au procureur de la République qui peut saisir le juge des affaires familiales s'il estime que le "prénom est contraire aux intérêts de l'enfant".