Sans nul doute cette année encore des tonnes de moules-frites vont atterrir dans les assiettes des chineurs. Ont-elles toujours la cote ? Pourraient-elles un jour être détrônées ? Peu probable si l'on en croit le reportage de Claire Chevalier et Benoit Bugnicourt.
"On n'en prend pas au petit déj' mais cela reste une tradition", explique un chineur venu se reposer chez un restaurateur. "Les reportages aussi incitent à perpétuer la tradition", explique une dame dont c'est la première braderie.Dans le temple de la gastronomie des bradeux, au restaurant "aux Moules", le seul autorisé cette année à perpétuer la tradition du tas de coquilles de moules devant chez lui, les gérants expliquent que six tonnes de moules seront ingurgitées durant le week-end par les clients.
Au total, on estime que ce sont quelque 400 tonnes qui sont vendues dans Lille dans les rues de la braderie. Alors si les sandwiches et kebabs dépannent, la traditionnelle moule-frites a encore de beaux jours devant elle.