Un sympathique projet éducatif entre une dizaine de lycéens leurs profs et une entreprise de Saint-Omer doit créer et produire une réplique du fameux sabre laser de Luke Skywalker dans Star Wars.
Un sabre laser comme dans Star Wars. L'idée n'est pas de fabriquer un jouet, mais de montrer ce qu'il est possible de réaliser en combinant les cours du lycée professionnel Jacques Durand de Saint-Omer et les tours numériques et autres fraiseuses de l'entreprise de chaudronnerie et d'usinage Sameco - Mecalibre employant une trentaine de personnes à Saint-Omer également.
"C'est un projet vraiment sympa. Il existe un réel engagement des lycéens, dont j'ai vu certaines paires d'yeux briller, et de mes salariés pour être leurs parrains. J'ai 55 ans, il est temps pour moi de penser à transmettre, alors ce projet, initié par Stéphane Descamps est superbe", explique Pierre Zaplet, chef d'entreprise.10 élèves dans l'aventure
Stéphane Descamps est un professeur de mathématique du lycée pro. Ce qu'il a derrière la tête en somme, c'est de participer à un concours de l'Education nationale pour la fin de l'année, date par ailleurs de la sortie du septième opus de Star Wars. L'occasion est bonne pour intégrer encore un peu plus ses lycéens dans le monde de l'entreprise.Bureau d'études, post-production etc. les élèves vont voir concrètement à ce que tout cela ressemble. Au total, ils seraient une dizaine d'élèves à faire partie de l'aventure. Ainsi que quelques professeurs d'électronique et de mécanique.
Commercialisation ?
Quant à l'objet, dont la poignée a déjà été usinée (voir photo ci-dessus), il mettra en oeuvre différents savoirs. L'idée est de se rapprocher au plus près de la réalité du film. Avec un tube de polycarbonate qui se déploie et qui se charge auparavant, dans la poignée, d'un produit réfléchissant, laissant penser qu'il s'agit vraiment d'un laser.A voir fin 2015. Si, par ailleurs, le produit est réussi, il se pourrait qu'il soit commercialisé, comme le relate La Voix du Nord. Cinq exemplaires doivent être produits dans un premier temps. Mais chut, pour l'instant, les profs, élèves, entrepreneur et la CCI travaillent discrètement à trouver un accord pour une éventuelle production plus importante avec l'accord américain.
