Grévillers : un retraité se suicide juste après sa garde à vue

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"On a 30 ou 40 gardes à vue chaque semaine au parquet d'Arras et dieu merci c'est la première fois qu'un prévenu se suicide comme ça", raconte Adam Chodkiewicz, substitut du procureur. C'est lui qui a fait déférer dimanche Jacques Bodelot, qui venait de passer 24 heures en garde à vue. Ce dernier a ensuite été placé sous contrôle judiciaire, puis s'est pendu trois heures après à son domicile. 

La veille, cet homme de 71 ans a forcé un barrage de gendarmerie avec sa voiture à Grévillers, percutant 3 fonctionnaires et leur véhicule, puis roulant sur le pied d'un autre gendarme. 


Procédure normale

Interpellé, il a été placé en garde à vue. "La garde à vue s'est bien passée, l'intéressé ne s'est pas plaint, on avait même affaire à quelqu'un de plutôt solide", raconte A. Chodkiewicz. "Apprendre le suicide de ce monsieur quelques heures après, cela fait drôle mais malheureusement au niveau du choix de la procédure je n'avais pas d'autre alternative", explique le substitut.

"Ce n'était pas non plus l'affaire du siècle, il a quand même fallu lui faire comprendre la gravité des faits, ce qui manifestement n'était pas le cas", poursuit-il, assurant que les échanges ont été "courtois".

"On a été surpris parce que c'était un ancien, un patriarche. Les 24 heures de garde à vue ont peut-être été rudes pour son amour propre", s'interroge A. Chodkiewicz. "Ou alors il l'avait peut-être tout simplement prémédité", conclut-il. 

Jacques Bodelot a été inhumé ce jeudi après-midi à Grévillers, selon La Voix du Nord qui a révélé l'istoire. 
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