Attentats : un "magistrat de liaison" français sera installé en Belgique

Un poste de "magistrat de liaison" en Belgique va être créé par le ministère français de la Justice, avec pour vocation de "fluidifier" l'entraide judiciaire entre les deux pays, ont indiqué lundi soir les gouvernements français et belge à l'issue d'un "mini-sommet" à Bruxelles.

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"Soucieux de renforcer encore une coopération judiciaire déjà particulièrement étroite et efficiente le ministère de la Justice français annonce (...) la création d'un poste de magistrat de liaison en Belgique", indique une déclaration conjointe franco-belge adoptée lors de la réunion présidée par les Premiers ministres Manuel Valls et Charles Michel.

"Interface entre les autorités judiciaires des deux pays ainsi qu'entre leurs ministères de la justice respectifs, ce magistrat aura pour vocation de fluidifier plus encore l'entraide entre les deux pays, d'approfondir la connaissance de leurs systèmes juridiques et judiciaires, d'accroître l'efficacité démontrée des canaux de relations institutionnelles", poursuit la déclaration.


"Élever le niveau de sécurité"

Ce magistrat de liaison sera basé à l'ambassade de France en Belgique, a précisé M. Valls lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue belge. Les deux dirigeants se sont retrouvés à Bruxelles, accompagnés des ministres belges et français de l'Intérieur, Jan Jambon et Bernard Cazeneuve, ainsi que ceux de la Justice, Koen Geens et Jean-Jacques Urvoas, nouvel arrivé au gouvernement, ainsi que de hauts responsables de la justice, de la police et des services de renseignement des deux parties.

"C'est un niveau exceptionnel" de représentation des deux pays, a souligné le Premier ministre français. "Le message principal, c'est que nous sommes côte à côte et déterminés à faire face pour élever le niveau de sécurité de nos concitoyens", a expliqué Charles Michel.

Les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis ont révélé de graves lacunes en matière de sécurité européenne, mais aussi une communication déficiente entre services français et belges. Salah Abdeslam, l'un des auteurs des attentats, avait notamment été contrôlé le 14 novembre vers 09H00 sur une autoroute française alors qu'il remontait vers Bruxelles, mais il avait pu continuer sa route, son nom ne figurant pas encore sur les fichiers des personnes à arrêter des autorités françaises. Il est à ce jour toujours en fuite.

Parmi autres les mesures annoncées, la Belgique et la France affirment vouloir "intensifier encore le recours à des équipes communes d'enquête franco-belges" et développer des "actions concertées contre la radicalisation".
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