Ce dimanche 23 avril, 11 candidats se présentent au premier tour de l'élection présidentielle. Autant d'affiches à apposer sur les panneaux électoraux. Problème: à quelques jours du scrutin, certains visages manquent à l'appel dans plusieurs communes du Cotentin.
Si les grandes villes, en cette période de campagne électorale, sont confrontées à un problème conséquent d'affichage sauvage, comme le rapportent nos confrères du Parisien, des communes plus modestes vivent la situation inverse: les affiches officielles ne sont même pas apposées sur les pannneaux électoraux, une obligation pourtant. Quettehou ou Saint-Vaast-la-Hougue, elles sont plusieurs dans le Cotentin à avoir reçu les affiches en dernière minute. Et ce malgré leurs réclamations.
Si pour les élections locales ou législatives, il revient aux militants des partis politiques d'assurer le collage, pour les présidentielles, c'est une société privée qui s'en charge. France Affichage, une société employant près de 650 personnes, a été mandatée par l'Etat pour s"occuper des 80 000 panneaux électoraux installés dans tout le pays près des mairies et des bureaux de vote. Près d'un million d'affiches officielles ont été imprimées: les petits candidats impriment le strict minimum, les "gros" voient plus grand, notamment pour remplacer les affiches arrachées ou déchirées.
Ces affiches doivent être collées entre le 10 avril, 0 heure, date du début de la campagne officielle, et le 21 avril 23h59. C'est l'Etat qui paye la facture : 2 euros par affiche collée.
Reportage de Laïla Agorram et Claude Leloche
Intervenants:
- Jean-Pierre Lemyre, maire de Quettehou
- Daniel Simon, conseiller municipal de Saint-Vaast-La-Hougue