En Syrie, la prison de Palmyre est la plus redoutée. Dans "Tadmor", en compétition pour le prix du meilleur documentaire au Festival du film d'Histoire de Pessac, Monika Borgmann et Lokman Slim témoignent l'horreur vécue dans les cellules. Leurs acteurs : des anciens détenus.
"Avec ce film, on se rend compte dans une infinie mesure de ce qu'ils ont vécu", témoigne une spectatrice à la sortie de la projection. "Tadmor", diffusé ce jeudi 17 novembre dans le cadre du Festival du film d'Histoire de Pessac, semble avoir bouleversé le public.
En lice pour le prix du meilleur documentaire, Tadmor, alias Palmyre en arabe, c'est la prison la plus redoutée de Syrie. Dans ce film dur, brutal, Monika Borgmann et Lokman Slim content l'horreur vécue dans les cellules.
► REVOIR le reportage réalisé par Alexis Tromas, Cécile Bonté, Elliot Raimbeau et Valentin Breuil, étudiants à l'IJBA :
Leurs acteurs : des anciens détenus. Chacun y endosse tour à tour le rôle de prisonnier, qu'ils ont vécu, et celui de bourreau. Devant la caméra, ils revivent leur histoire pour la reconstituer, et surtout la dépasser. Anne Grange, productrice associée du film :
Ce que j'ai trouvé très impressionnant, et vraiment bouleversant, c'est le rapport qui s'impose dans ce film entre l'horreur et la force et la beauté humaine.
Documentaire phare de la compétition, il a reçu au festival suisse de cinéma Visions du réel le Sesterce d'agent du meilleur long métrage.
► REVOIR le reportage réalisé par Yael Benamou, Cécile Bonté-Baratciart, Elliot Raimbeau et Alexis Tromas, avec l'aide de Thomas Tavitian, étudiants à l'IJBA :