Les inondations de 1988 sont dans toutes les mémoires. Depuis, un vaste plan d'aménagement hydraulique du territoire, destiné à protéger l'agglomération, a été mis en place. Le bassin de rétention des Antiquailles en fait partie.
D’ici à 2030, un large bassin d’1,8 million de m3 protégera la ville de Nîmes des inondations. Un bassin deux fois plus grand que tous ceux creusés contre les inondations par la ville de Nîmes. Ce lundi matin, un tir de mine symbolique a été déclenché pour présenter la carrière.
Vincent Altier
Chef du service pluvial de la Ville de Nîmes :
Le reportage de Josette Sanna et Pierre TrouilletOn a fait un bassin de rétention pour écrêter les crues du cadereau de la route d'Alès. Le bassin fera 7 hectares et 60 mètres de profondeur. La capacité hydraulique sera de 2800m², cela va permettre d’écrêter un débit de 90 mêtres cubes de pluie comme celle de 1988.
La carrière sera opérationnelle au bout de 5 à 7 années de creusement. L’eau sera récoltée de part et d’autre de la RN106. D'ici 2022, les carrières devraient avoir extrait suffisamment de matériaux pour que le bassin puisse recueillir 500 000 m3 d'eau.
L’eau est stockée durant la crue et après elle va être pompée à hauteur de 350 litres par seconde jusqu’à vider la carrière.
Cet équipement s’inscrit dans un vaste plan d’aménagement hydraulique destiné à protéger la population nîmoise des inondations pour un coût global de 240 millions d’euros.