Annie Chapelier, Anthony Cellier, Olivier Gaillard et Philippe Berta (tous candidats LREM) vont découvrir l'assemblée nationale. Ils ont tous été élus députés pour la 1ère fois dans le Gard. Voici leurs portraits.
Françoise Dumas, Gilbert Collard, Anthony Cellier, Annie Chapelier, Olivier Gaillard et Philippe Berta sont les 6 députés du Gard. Les deux premiers sont réélus. Les autres vont découvrir l'Assemblée nationale cette semaine. Ils sont infirmière anesthésiste, directeur de publicité, ingénieur territorial ou ex-directeur d'Université.
Anthony Cellier ((Bagnols-sur-Cèze, Villeneuve-lès-Avignon)
Anthony Cellier, 42 ans, élu député REM dans la 3e circonscription du Gard, est un responsable commercial dans le privé devenu en 2012 conseiller municipal de Bagnols-sur-Cèze sur une liste PS, sans être encarté.
Anthony Cellier a débuté sa carrière à Nice, puis dans le Gard où il est désormais directeur de publicité au sein d'un groupe de média. Il est conseiller municipal de Bagnols-sur-Cèze depuis 2014, en charge de la communication et des nouvelles technologies dans l'équipe du maire Jean-Christian Rey, PS devenu macroniste.
Animateur "En Marche!" depuis un an du comité local du Gard Rhodanien, il a participé à la campagne pour l'élection présidentielle dans le département. Il a obtenu l'investiture pour les législatives faute d'autre candidature de poids dans cette 3ème circonscription, marquée par la désindustrialisation et un très grand contraste social entre les deux principales villes, Bagnols-sur-Cèze, très populaire, et Villeneuve-lès-Avignon, plus bourgeoise. Anthony Cellier est marié à une professeure de français et père de deux enfants.
Annie Chapelier (Alès - Pont Saint-Esprit)
Annie Chapelier, 49 ans, élue députée REM dans la 4e circonscription du Gard, est une infirmière anesthésiste au CHU de Nîmes qui a fait ses premiers pas en politique avec "En Marche". Annie Chapelier, qui avait devancé de peu la candidate du Front national au premier tour (24,41% contre 21,44%), est née au Canada mais a passé son enfance à Moussac (Gard), le village de son père où elle est revenue vivre il y a trois ans après avoir beaucoup baroudé.
Après avoir obtenu son diplôme d'infirmière à Nîmes en 1990, Annie Chapelier a notamment effectué deux tours du monde, plusieurs missions humanitaires, notamment en Afrique avec Médecins sans frontières (MSF) et a travaillé outre-mer. Elle a adhéré à "En Marche" à l'automne dernier, ce qui marquait son premier engagement politique. Elle est mère de deux filles.
Olivier Gaillard (Alès - Le Vigan)
Olivier Gaillard, 50 ans, fortement implanté localement à travers divers mandats, est élu député REM dans la 5e circonscription du Gard,
historiquement ancrée à gauche.
Né le 28 février 1967 à Nîmes, Olivier Gaillard est ingénieur territorial et s'est investi en politique depuis 15 ans dans diverses instances de gauche, avant de rejoindre en janvier dernier le camp macroniste. Ce père de deux enfants est à la fois adjoint au maire à Sauve, conseiller départemental du canton de Quissac, président de la Communauté de communes Piémont cévenol et vice-président du Conseil départemental, en charge de l'aménagement.
Il a obtenu l'investiture REM et a notamment éliminé au premier tour la candidate PS soutenue par le député sortant William Dumas, qui ne se représentait pas. Au second tour, il a battu la candidate FN qu'il avait largement distancée au premier tour (32,76% contre 19% à Daniela de Vido).
Philippe Berta (Nîmes -Uzès)
Le généticien spécialiste des biotechnologies Philippe Berta, 57 ans, compagnon de route de François Bayrou (MoDem) et favorable au mandat unique non renouvelable, a été élu député REM de la sixième circonscription du Gard, créée en 2012.
Formé notamment à Montpellier et Avignon, Philippe Berta a fondé en 1998 l'Ecole de l'ADN et a été directeur de l'université de Nîmes. Cet universitaire qui s'est toujours situé au centre de l'échiquier politique s'est engagé dès 1995 aux côtés de François Bayrou à Force démocratique, puis au MoDem.
Sous cette étiquette, M. Berta s'était déjà présenté aux législatives en 2012 sur ce territoire disparate, comprenant à la fois le quartier nîmois fortement défavorisé de Mas de Mingue, la ville huppée d'Uzès et des terres rurales. Il avait obtenu un modeste 2,32%. Cette année, en tant que candidat REM, il a atteint 33,52% au premier tour, loin devant Laurence Gardet, la candidate du FN qu'il a battue au second tour.