83 nouveaux réservistes opérationnels de la gendarmerie de l'Hérault, issus de la société civile ou anciens personnels de la gendarmerie ou des autres armées, ont prêté serment devant le président et le procureur de la République du TGI de Montpellier.
Éric Maréchal, président du TGI de Montpellier, Christophe Barret, procureur de la république, et le général Jean-Philippe Lecouffe, commandant adjoint de la région de gendarmerie d’Occitanie et commandant du groupement de gendarmerie départementale de l’Hérault ont intronisé les 83 réservistes. 69 hommes et 17 femmes.
60 % de civils et 40 % d'anciens militaires
La gendarmerie de l'Hérault utilise les services de 400 réservistes (il en existe 25.000 en France avec un objectif de 40.000 en 2018). 60 % sont des civils, 40% d'anciens militaires. Ils interviennent au grè de leur disponibilité et des besoins de la gendarmerie. Pour certains, ce sera moins de dix jours et pour d'autres beaucoup plus.
83 réservistes opérationnels de la gendarmerie , issus de la société civile ou anciens personnels de la gendarmerie ou des autres armées, ont prêté serment devant le président et le procureur de la République du TGI de Montpellier. Interview du Général Jean-Philippe Lecouffe, commandant adjoint de la région de gendarmerie d’Occitanie, commandant du groupement de gendarmerie départementale de l’Hérault.
Ces réservistes sont habilités, suite à cette assermentation, à exercer de nouvelles prérogatives, telles que constater et relever certaines infractions notamment au code de la route, assister les officiers et agents de police judiciaires dans leurs prérogatives, ou encore apporter leur expertise. Seules sont exclues, de leurs prérogatives, les compétences spécifiques liées à la police judiciaire.