Plus de 250 personnes rassemblées à la gare de Langogne, en Lozère. Ils protestent contre le désengagement de l'État sur la ligne ferrovière dite « du cévenol », qui pourra entraîner à moyen terme sa disparition.
Cheminots, élus locaux, mais aussi usagers, en tout entre 250 et 300 personnes se sont donnés rendez-vous sur un quai de gare à Langogne, en Lozère à la frontière de la Haute-Loire et de l'Ardèche pour réclamer le maintien de la ligne SNCF des Cévennes, "le Cévenol". C'est l'association des « élus pour la défense du Cévenol », qui est à l'origine de cette mobilisation qui souhaite que l'état poursuive ses engagements de service public. Le retrait progressif de l'État concernant l'entretien de la ligne Paris-Clermont-Nîmes, ligne dite « du Cévenol », sur laquelle se trouve Langogne inquiète usagers et élus locaux.
Avec le retrait de l'État, l'entretien de cette ligne d'équilibre du territoire incombera aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, qui ne disposent pas des moyens financiers nécessaires.
Le Cévenol, parcours ferrovière montagneux contenant de nombreux ouvrages d'art à maintenir en état dont l'entretien laisse à désirer.
Les défenseurs de la ligne craignent que « Cette situation n'entraîne la fermeture, à moyen terme, de la ligne du Cévenol, même si des travaux d'urgence sont prévus en 2017 ».