Patrick Balkany défend le contrat entre Bygmalion et la ville de Levallois-Perret

Lundi 24 juin, s'est tenu le conseil municipal de Levallois-Perret. Le premier depuis qu'Isabelle Balkany a été mise en examen Elle n'était pas là. Au menu des débats aussi, le contrat de la ville avec Bygmalion. L'occasion d'une passe d'armes entre Patrick Balkany et ses opposants.

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Le contrat entre la ville de Levallois-Perret et la société Bygmalion correspond-il à des prestations réelles ?

3000 fans facebook

Cette question a animé lundi soir le conseil municipal de la commune dirigée par Patrick Balkany. Le maire UMP a défendu ce contrat alors même que toute référence à la société Bygmalion, au coeur du scandale à l'UMP, devient suspecte.

"Bygmalion a aussi eu des clients normaux. Levallois en fait partie", déclare avec un humour froid le directeur de la communication de la ville. Un contrat passé après un appel d'offres auprès de cinq candidat. 182.000 euros sur 2 ans pour une nouvelle maquette du journal municipal, la refonte du site internet de la ville et la promotion de celle-ci sur les réseaux sociaux. "On est bien là dans des prestations qui valent 2,6% du budget communication de Levallois", poursuit-il, mettant en avant les 3000 fans de la page facebook de la ville.

Ce n'est pas l'avis des opposants au maire. La conseillère municipale socialiste Anne-Eugénie Faure s'interroge. Elle lit un mémoire adressé aux employés du service com de la ville par Bygmalion sur la façon d'utiliser les réseaux sociaux, que le Lab Europe 1 cite en détail. "Recommander des comptes twitter particuliers de militants UMP ou de dirigeants du parti auprès de vos contacts en utilisant le follow friday", cite-t-elle. "Est-ce- que vous considérez que c'est une prestation que les Levalloisiens doivent payer pour le service de communication ?", interroge-t-elle.

"Vous ne connaisssez rien au dossier", répond abruptement Patrick Bakalny qui s'échauffe. "Je demande une explication. Pourquoi les Levalloisiens ont payé un document qui concerne l'UMP et comment relayer la parole de Nicolas Sarkozy. Regardez ce document", poursuit l'élue socialiste en brandissant ses feuilles. "Si vous avez quelquechose à dire, portez plainte", rétorque le maire. "C'est l'argent des Levalloisiens", s'égosille Anne-Eugénie Faure. "Eh bien portez plainte, portez plainte. Je vous attaquerai immédiatement en diffamation et en dénonciation calomnieuse" réplique Patrick Balkany.



Isabelle Balkany absente

A ses côtés, le fauteuil de la première adjointe est vide. Isabelle Balkany est en effet souffrante. "Je dois l'excuser. Elle est victime de l'épidémie de gastro", explique Patrick Balkany en préambule des débats. "Elle est vraiment malade", ajoute-t-il comme si on avait besoin d'être convaincu. Réelle ou diplomatique, cette gastro tombe néanmoins à pic.

C'est le premier conseil municipal depuis qu 'Isabelle Balkany a été mise en examen pour fraude fiscale. Son absence démine le débat et coupe l'herbe sous le pied du divers droite Arnaud de Courson, son tombeur à la cantonale de 2011 qui a demandé sa démission dans une lettre ouverte.En séance publique, iI se dégonfle un peu se contentant d'évoquer la situation d'Isabelle Balkany à la tête de la Semarelp.

"Madame Isabelle Balkany a été mise en examen dans une affaire de fraude fiscale. Nous avons tous entendu qu'il s'agissait d'une affire privée concernant vos affaires familiales. Nous n'avaons pas à juger", commence conciliant l'élu divers droite. "En revanche, nous nous posons tous la question de savoir pourquoi dans cette affaire privée, Jean-Pierre Aubry, directeur général de la Semarelp a été mis en examen. Chacun est en mesure de s'interroger sur le sliens qui peuvent exister entre la Semarelp et vos affaires familiales", poursuit-il, plus menaçant, demandant le retrait des dirigeants de la Semarep mis en examen (donc Isabelle Balkany) le temps du jugement.

Patrick Balkany répond qu'il s'agit d'une affaire privée qui n'a rien à voir avec la ville de Levallois. Et tacle ensuite Arnaud de Courson, son vieil adversaire, lui conseillant de démissionner. "Quand on ne veut pas travailler dans l'interêt de la ville avec l'ensemble des candidats élus et largement par les Levalloisiens, même si on ne les aime pas. Eh bien, on se retire sur la pointe des pieds. On prend sa petite médaille et on va prendre ses vacances à Biarritz. Bonnes vacances, monsieur de Courson", ironise Patrick Balkany, en meilleure forme que son épouse.

En l'absence d'Isabelle Balkany, la séance du conseil municipal de Levallois a été ordianire, c'est à dire comme d'habitude plutôt animée.  

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