Manuel Valls ainsi que les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense) et Jean-Marc Ayrault (Affaires étrangères) étaient réunis ce mardi matin à l'Elysée autour de François Hollande pour faire le point après les explosions à Bruxelles, a indiqué l'Elysée.
Le chef de l'Etat devait également joindre le Premier ministre belge Charles Michel, a précisé l'Elysée, après une série d'explosions à Bruxelles, qui ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, selon plusieurs médias belges.
Dans une note sur son site internet, le ministère des Affaires étrangères a conseillé mardi de "limiter les déplacements" dans la capitale belge. "Une cellule de crise" a également été ouverte au quai d'Orsay, "joignable au 01 45 55 80 00", précise le ministère.
Selon des sources policières, une réunion était par ailleurs en cours au ministère de l'Intérieur sur la sécurité aux frontières. La présence policière a par ailleurs été renforcée "au niveau des aéroports, des gares et des transports en commun, avec une vigilance accrue des forces de police sur le territoire de l'agglomération", a-t-on appris auprès de la préfecture de police.
► Attentats à Bruxelles : Bernard Cazeneuve annonce le déploiement de 1 600 policiers et gendarmes supplémentaires en France dont 400 en Ile-de-France déployés sur les aéroports, les métros, les principales gares et espaces publics.
EN DIRECT - B. Cazeneuve : "1.600 policiers supplémentaires déployés, notamment dans les aéroports, les gares, transports en commun, ports"
— France Info (@franceinfo) 22 mars 2016
Par ailleurs le ministre a annoncé que d’autres mesures vont entrer en vigueur dans les transports en commun. L’accès aux zones publiques des infrastructures de transports sera par exemple réservé aux personnes munis d’un titre de transport et/ou d’une pièce d’identité.
Samedi, au lendemain de l'arrestation de Salah Abdeslam à Bruxelles, Bernard Cazeneuve avait annoncé que des "forces complémentaires" avaient été déployées pour "optimiser" les contrôles aux frontières. Il avait souligné que le niveau de menace demeurait "extrêmement élevé".