Des compensations financières. Voilà ce que demande Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, pour les usagers touchés par la grève à la SNCF.
"On en a marre de ces grèves", s’énerve un usager. On le serait à moins. Depuis neuf jours c’est la galère sur la ligne D dur RER. À Villeneuve-Saint-Georges, prendre les transports en commun est un combat de chaque instant. Sans même parler des fermetures de ligne causées par les inondations. "Je travaille à 7h30 et je dois prendre le premier train qui est à 5h28 au lieu de prendre le train de 6h49 pour être sûr que je puisse en avoir un", explique un usager.
"Une Loi Travail n’impactant même pas la SNCF"
Face à cette situation, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, qui a estimé qu’il n’y avait "plus aucune raison de faire grève puisque la loi El Khomri n’impactait même pas la SNCF" demande des compensations à l’entreprise ferroviaire pour les voyageurs. "Je vais engager des négociations, mais je pense que quand le service minimum n’est pas respectée, on a droit à des compensations financières".
>VOIR le reportage de Gaëlle Darengosse et Jean-Yves Blanc
Des compensations financières. Voilà ce que demande Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, pour les usagers touchés par la grève à la SNCF.