En cette fin d'année, peut-être vous reste-t-il quelques économies à placer ? A côté des solutions proposées par votre banquier, il existe d'autres solutions de placement, comme l'épargne solidaire. De quoi s'agit-il exactement ? Quelques explications sur cette épargne très francilienne...
Si votre compte bancaire affiche un solde positif à la fin du mois, cet article est fait pour vous. Une fois payés vos impôts, votre loyer, vos charges, remboursé votre emprunt... Peut-être vous restera-t-il de quoi placer quelques sous.
C'est là qu'en général, le banquier intervient et vous propose des solutions de placement : placement sur des livrets réglementés, achat d'actions, d'obligations, assurance-vie... Une alternative existe : l'épargne solidaire. Selon une étude réalisée en 2012 par Finansol, une association regroupant des acteurs du secteur en France, 4,69 milliards d'euros étaient placés sur des produits solidaires en 2012.
L'épargnant solidaire habite en Île-de-France
Selon l'étude réalisée par Finansol, l'épargnant solidaire-type est un homme, âgé de 45 ans et neuf mois et vivant en Île-de-France. En moyenne, il a placé 4.306 euros.Plus l'épargnant est âgé, plus les sommes qu'il épargne sont élevées. Ainsi, la somme investie est en moyenne de 1.543 euros, à moins de 30 ans. Pour les épargnants de plus de 70 ans, les sommes investies sont en moyenne de 11.051 euros.
Comment s'y retrouver ?
L'épargne solidaire peut prendre plusieurs formes. L'épargnant peut ainsi investir dans une entreprise solidaire, une association, une organisation non gouvernementale. Les activités financées sont censées avoir un impact social ou environnemental vertueux.
Cela peut aussi passer par un livret de partage. Dans ce cas, il s'agit d'un livret d'épargne classique, mais dont une partie des intérêts est ensuite donnée à une association choisie par l'épargnant. Le don en question bénéficie d'une déduction fiscale.
L'épargnant peut aussi se tourner vers les fonds communs solidaires (appelés "90/10"). dans ce cas, 90 % des fonds investis le sont dans l'économie classique. Et seuls 10 %, vont dans l'économie solidaire.
► VOIR l'interview de Geneviève Guénard, directrice financière du CCFD-Terre solidaire, invitée du 12/13 lundi